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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
La Cité de l’architecture et du patrimoine s’est implantée au palais de Chaillot, tel qu’il fut bâti en 1937 avec son architecture très solennelle et grandiloquente, dont elle occupe une large partie. Ce projet de musée consacré à la fois à l’architecture et au patrimoine fut longuement débattu et suscita une polémique que le résultat semble justifier. Ce musée de 23 000 m² réunit à la fois les collections de l’ancien Musée des monuments français et des échantillons de l’architecture contemporaine. Pari (...)
Après des études de lettres, Roger Caillois se tourna vers la sociologie, les mythes et les croyances. Il ne cessa cependant de s’intéresser aux Lettres : il fit partie du groupe surréaliste de 1932 à 1935 et rédigea plusieurs essais sur les genres littéraires. Ses voyages enrichirent sa vision de l’homme et surtout, un long séjour en Amérique latine (Argentine), prolongé à cause de la guerre, fit naître en lui l’envie de faire connaître en France les écrivains de ce continent. Il se passionna pour tous (...)
La Fondation d’iranologie a publié récemment un livre sur 118 lieux de pèlerinage situés à Téhéran et ses environs. Ces lieux très anciens - l’un d’eux date même de l’époque sassanide - ne sont pas laissés à l’abandon ; ils sont régulièrement visités par des pèlerins, et les constructions sont entretenues grâce à des donations publiques et privées. Chacun peut trouver un lieu de pèlerinage à son goût : très luxueux ou très simple, incrusté dans le tissu de la ville de Téhéran ou isolé dans une montagne.
Ce livre (...)
Ali Ashraf Darvishiân
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Niâz Ali Nadârad ? Présent !
La première fois que je l’ai vu, il était assis à coté de la gouttière. La toux l’a saisil’a saisi, l’a secoué brutalement. Il a vomi un sang vermeil. Il s’est essuyé la bouche avec la manche de sa veste usée jusqu’à la trame. Il est entré hâtivement et s’est assis sur le premier banc. C’était un élève de deuxième année. Tout petit et d’un teint clair. La veine de son cou était visible, battait sans cesse comme celle d’un fiévreux.
Il avait attaché son crayon à la boutonnière de sa (...)
"Nous donnerons notre faveur au groupe de ceux que les tyrans ont opprimés sur la terre.
Nous ferons d’eux les Imâms de la religion. Nous ferons d’eux les héritiers.
Nous les affermirons sur Terre, et Nous montrerons à Pharaon, à Haman et à leurs armées ce qu’ils redoutaient."
Coran, Al-Qasas, versets 5-6.
Située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Bagdad, au bord du Tigre, la ville de Samarra, que l’on atteint après avoir franchi un nombre incalculable de barrages militaires et checkpoints (...)
L’art à l’époque des Seldjoukides est lié à un contexte géographique très large, celui du monde musulman, allant de l’Anatolie jusqu’en Egypte, en passant par l’Iran où cette famille de Turcs installe son centre de pouvoir et prend l’attribut de Grands Seldjoukides. L’empire de ces derniers eut une importance majeure du fait qu’il confirma la place dominante de l’Iran dans le domaine artistique ; c’était presque la même position que possédait l’Italie, à la même époque, dans le contexte de l’art européen. (...)
Les Seldjoukides étaient une dynastie turco-musulmane issue des turcs « Oghuzs ». A partir de la fin du Xe siècle et au cours des deux siècles qui suivirent, ils parvinrent à asseoir et à affermir leur royaume de l’Hindou-Kouch jusqu’en Anatolie de l’est, et de l’Asie centrale jusqu’aux eaux du golfe Persique. Ils avancèrent ainsi, en partant de leur terre natale et de la mer d’Aral, vers la province du Khorâssân, aboutissant à la conquête de la Perse.
Fortement persanisés, les Seldjoukides ont joué un (...)
Une branche des Seldjoukides, connue sous le nom des Seldjoukides de Kermân, régna sur une grande partie du sud est de l’Iran de 1041 à 1187. Les Seldjoukides s’adaptèrent progressivement à la vie et aux coutumes des habitants de Kermân et y entreprirent des constructions. Kermân fut un pôle de commerce pendant leur règne. La population vécut, par alternance, des périodes difficiles et des périodes de paix et de prospérité. A la fin de l’époque seldjoukide, les guerres incessantes des trois fils de (...)
Ahad Parsâ Qods
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Les trois monuments présentés dans cet article se singularisent par le fait que, contrairement à la majorité des ouvrages architecturaux de la période seldjoukide, généralement en brique, ces trois monuments sont en pierre : Gonbad [1] ’آli à Abarkouh datant du milieu du XIe siècle (figure n° 1), Gonbad Sheikh Djonayd à Tourân Posht construit au milieu du XIIe siècle (figure n° 2) et Djabal Sang à Kermân (figure n° 3). Les deux premiers monuments se situent au centre de l’Iran et sont relativement proches (...)
Sirous Ghaffâriân
Traduit par
Les chercheurs et les historiens de la pensée politique considèrent souvent la pensée grecque (Platon, Aristote) comme source théorique principale des systèmes politiques. Mais l’œuvre de Khâdjeh Nezâm-ol-Molk Toussi semble échapper à cette règle, car elle est se situe hors du système de pensée gréco-romain. Le bilan de trente ans d’activités politiques de Nezâm-ol-Molk à la tête de l’administration civile de l’Empire seldjoukide nous montre l’attachement qu’accordait le grand vizir au développement de la (...)
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