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CAHIER DU MOIS |
Le hajj vu d’Iran (II)
L’apparence et la réalité profonde du hadj selon un hadith chiite
Le pèlerinage à La Mecque, terrain au cœur des tensions irano-saoudiennes
L’organisation institutionnelle du pèlerinage à La Mecque en Iran
La représentation du pèlerinage à La Mecque dans la miniature islamique : fresque de l’unité de la communauté musulmane*
PATRIMOINE
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Itinéraire
Takht-e Soleymân,
témoin vivant de l’histoire de l’Iran
CULTURE
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Repères
Le gardien de Qadir
Aperçu sur la vie de l’auteur d’Al-Qadir, Allâmeh Amini
La contribution de Jean Chardin à l’image de l’enfermement continental de la Perse
Littérature
Mahmoud Hosseinizâd,
traducteur et nouvelliste iranien du regret
Atiq Rahimi :
De l’autoportrait photographique
au calligraphique
Lors de la deuxième réunion des ministres du Tourisme des États membres du « Dialogue pour la coopération asiatique », qui s’est tenue en juin 2017 à Siem Reap au Cambodge, la ville iranienne de Hamedân a été élue capitale du tourisme asiatique en 2018. À cette occasion, Hamedân a été hôte cette année de plus de cinquante événements culturels, sociaux, économiques, artistiques et historiques liés au tourisme.
Le Dialogue pour la coopération asiatique (Asia Cooperation Dialogue, ACD) est une organisation (...)
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Pour nous qui vivons dans ce cosmos non hiérarchisé, nous qui habitons ce monde mondialisé et qui pensons après un Nicolas de Cues, n’est-ce pas étrange d’être un étranger d’immigration ? L’étranger d’immigration est, bien sûr, très ancien, a une longue présence parmi les hommes ; mais nous avons vécu des siècles – et quels siècles ! – qui ont déformé toutes les anciennes conceptions, toutes les conceptions anciennes. Nous sommes tous, l’étranger aussi, postérieurs à une révolution scientifico-anthropologique (...)
Cette reconnaissance de Paris Photo tient certes à la conjugaison de plusieurs phénomènes, le premier étant l’engouement croissant pour cet art de l’image qu’est la photo, et ce, depuis des décennies, depuis l’accession de la photo au statut d’art à part entière. Elle fut considérée à son origine, et longtemps, comme un art mécanique, c’est-à-dire une production davantage technique qu’artistique, un art de l’ingénieur davantage qu’une création de l’esprit, selon des catégories qui remontent à la Renaissance (...)
Quelle est cette envie qui nous déchire, qui nous dévore ? Elle ressemble à une termite, mais à une termite sainte, un parasite sacré qui ne fait que nous donner l’envie d’écrire et de construire. Quel est l’édifice ? Peu importe, au moins tant que le matériau l’emporte. Ce moyen, ce matériau est une langue étrangère, en l’occurrence le français, langue que nous, les francophones iraniens, avons apprise pour la plupart à l’université, au sein de l’université. L’Iran n’est pas un pays francophone, en ce sens (...)
Pour Ali Hâtami, le cinéma était un média à la fois humain et sérieux. Cette vision du monde, il la partageait avec plusieurs cinéastes iraniens de sa génération, bien que les sources d’inspiration de ces grandes figures du cinéma d’auteur des années 1960-1970 furent très variées. Bahrâm Beizâï (né en 1938) suivait une approche mythique en conformité avec les traditions du drame shakespearien. Massoud Kimiâï (né en 1941) s’inspirait essentiellement de l’âme du western américain. Fereydoun Goleh (1940-2005) (...)
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