La Revue de Téhéran | Iran



  • L’Espéranto et les Français

    Mohammad-Javâd Kamâli N° 20, juillet 2007

    La diversité des langues est l’un des plus grands fléaux de la vie. (Voltaire)
    L’espéranto est une langue à postériori destinée à faciliter la communication entre des personnes de différentes cultures. Son créateur, le Docteur Louis-Lazar Zamenhof (1859-1917) publia sa Lingvo Internacia en 1887 sous le pseudonyme de "Docteur Esperanto". Cette langue construite était notamment destinée à faciliter les échanges internationaux et interculturels, afin que ceux qui l’utilisent puissent (...)



  • " Les pèlerins de la lumière "

    Hossein Kohandani N° 20, juillet 2007

    Un groupe de 80 athlètes iraniens représentant différentes disciplines sportives (judo - karaté - taekwondo - athlétisme, etc.) sous la direction de l’organisation Bassidj (volontaires) du sport de l’Iran, a fait récemment un voyage de trois jours sur le front de la guerre Iran-Iraq (appelé en persan Râhiyân-e nour ou "les pèlerins de la lumière") qui eut lieu de 1980 à 1988.
    Pendant ces trois jours, les athlètes ont pu constater le courage et les sacrifices des combattants iraniens pendant ces huit (...)



  • Lettre à Ferdowsi

    Esfandiar Esfandi N° 20, juillet 2007

    Très cher et très respecté Maître,
    Tu connais mieux que quiconque, toi qui marias la plus mûre des plumes à la plus fine des écritures, la valeur d’une lettre. Impersonnelle, elle reste un bon liant, une alternative de mots dits, un échange de paroles données. Je dis : saine sueur et force mots choisis en sont les deux mamelles, pour peu qu’elle veuille cibler l’ennemi ou s’adresser à l’ami. Je dis encore des deux mamelles : la première, je la garde au chaud pour mes vieux jours et mes pamphlets brûlants (...)



  • Mohammad Ghâzi

    Mahnâz Rezaï N° 20, juillet 2007

    "Le but de mon travail de traducteur est de défendre la liberté et la démocratie, de lutter contre le conservatisme et la superstition."
    En Iran, la traduction d’ouvrages rédigés en langues européennes, et plus particulièrement en français, commença avec la fondation de l’école Dâr-ol-Fonoun. Les maîtres européens ou européanisés de cette école y amenaient des manuels scolaires étrangers que les élèves traduisaient en persan. Les relations étroites existant à l’époque entre l’Iran et l’Europe, la (...)



  • La vie tumultueuse de Sylvia Plath

    Shekufeh Owlia N° 20, juillet 2007

    Née le 27 Octobre 1932 dans le Massachusetts aux États-Unis, Sylvia Plath commença très jeune à écrire. Très tôt, elle s’intéressa à la poésie et composa ses premiers vers à l’âge de cinq ans. Trois ans plus tard, elle publia son premier poème dans la rubrique pour enfants du Boston Traveller. Enfant prodige, elle se découvrit très tôt le don de l’écriture et se mit à jongler admirablement avec les mots. Plusieurs années plus tard, elle avoua que faire des vers était aussi simple que de chanter des comptines. (...)



  • Gâvkhouni (Le Marais), Roman de Ja’far Modarres Sâdeghi,

    Sara Saïdi Boroudjeni N° 20, juillet 2007

    Vingt-trois ans après sa première parution en 1983, Gâvkhouni reste encore aujourd’hui l’œuvre la plus populaire de Ja’far Modarres Sâdeghi, écrivain contemporain iranien. La particularité de ce roman d’une centaine de pages réside non seulement dans sa forme mais aussi dans son écriture savamment peaufinée. Considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature de fiction, ce roman de Sâdeghi a été traduit en anglais par Dick Davis, poète, écrivain et professeur de littérature persane à Ohio State University. Il a (...)



  • La calligraphie persane
    A travers l’entretien avec M. Heidari, éminent maître calligraphe à l’Association des calligraphes d’Iran

    Samira Fakhâriyân N° 20, juillet 2007

    Mohammad Heidari est né en 1959 à Abarkooh. Il s’intéresse à la calligraphie dès le primaire et participe aux activités artistiques de l’école. Mais c’est en 1977 qu’il commence méthodiquement à travailler sa calligraphie en s’inscrivant aux cours de l’association des calligraphes de l’Iran. Il profite à l’époque des cours du défunt maître Seyyed Hossein Mirkhâni. Après le décès de ce dernier, il continue l’apprentissage du style Nasta’liq avec le maître Keykhosrow Khoroosh. Il débute l’apprentissage du style (...)



  • Mohtasham Kâshâni

    Zahra Boveyri
    Traduit par

    Helena Anguizi N° 20, juillet 2007

    Shams-ol-shoarâ Kamâleddin Mohtasham Kâshâni, descendant direct de Khâjeh Mir Ahmad, est né dans une famille aisée de Kâshân. Tout comme son contemporain, le célèbre Khâjeh Sanâï, Mohtasham était un fils de commerçant qui, durant son jeune âge, exerça le métier de son père qu’il quitta par la suite pour se consacrer essentiellement à sa grande passion : la poésie.
    Il est surtout connu pour ses odes. Longtemps, à travers ses vers, il fit l’éloge de grands monarques tels que le roi Safavide Tahmâssb et sa (...)


  • Le luth fou (Épisode n° 3)
    Lalla Gaïa à Qom (2)

    Vincent Bensaali N° 20, juillet 2007

    Lalla Gaïa marche le long du lit de la rivière de Qom. L’eau y coule depuis ce matin. C’est un événement dans cette ville du désert. Des milliers de gens sont là, comme elle, le visage éclairé, goûtant ce don si rare. Tous sont comme des enfants, beaucoup ont même ôté leurs chaussures et font quelques pas dans l’eau vive, au pied du sanctuaire de Ma’sûma, là où ne se trouvent habituellement que des autobus par dizaines, et des étalages de souvenirs. Bien qu’elle soit ici une étrangère, Lalla Gaïa ressent (...)



  • Tchâhâr Mahâl va Bakhtiyâri

    Khadidjeh Nâderi Beni N° 20, juillet 2007

    Située parmi les montagnes Zâgros et la plaine d’Ispahan, la région de Tchahâr Mahâl va Bakhtiâri se compose de deux parties : Tchahâr Mahâl, entourée de quatre districts, et Bakhtiâri, située dans une région montagneuse. Chacune des deux rassemble des peuplades distinctes dotées de leur propre culture et manière de vivre. Ce territoire est situé à une haute altitude et a de ce fait été surnommé "le toit de l’Iran".
    Du point de vue ethnologique, au moins deux tiers des villageois de ladite province sont des (...)


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