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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Le texte qui suit ne prétend pas, de près ou de loin, être une étude exhaustive ni même holistique sur le sujet en question. L’élaboration d’une telle tâche déborde certainement des compétences de son auteur, d’autant plus que la matière semble presque épuisée par les travaux des chercheurs iraniens et étrangers.
Parmi ceux qui ont depuis longtemps le souci d’examiner les traces de la traduction dans la période historique qâdjâre, les travaux des Français occupent une place digne d’estime. Les travaux des (...)
Pour l’art de la calligraphie persane, la dynastie qâdjâre est une période brillante durant laquelle cet art put non seulement résister face à l’entrée de l’imprimerie en Iran, mais présenta en outre à l’univers de l’art deux grandes figures exceptionnelles : Mirzâ Rezâ Kalhor et Mirzâ Gholâm-Rezâ Esfahâni. Le premier changea habilement la forme des lettres, les rendant plus lisibles et plus rapidement imprimables, le second, profitant de sa situation et de son génie, porta la calligraphie à son apogée. Dans (...)
La période qâdjâre a été une période politiquement très mouvementée, intérieurement et extérieurement, une période qui a connu beaucoup de changements et de développements mondiaux, qui ont eu chacun une grande influence sur la situation politique et culturelle de l’Iran.
Malgré tous les problèmes politiques et sociaux, les rois qâdjârs prêtaient beaucoup attention aux arts et en particulier à la peinture. Ils étaient d’ailleurs souvent artistes. A titre d’exemple, Fath’Ali Shâh, dont le règne a prouvé son (...)
Ameneh Yousef Zâdeh
Traduction :
L’époque qâdjâre marque un tournant dans l’histoire de la musique iranienne. En effet, après deux siècles de stagnation relative, c’est durant cette période que la musique, comme d’autres arts, connaît certains changements et commence à trouver une place dans la cour des rois qâdjârs, notamment lors des règnes de Fath’Ali Shâh (1771-1834) et de Nâssereddin Shâh (1831-1896). A cette époque, la société iranienne n’attachait pas beaucoup de valeur et ne donnait que peu de crédit à la musique. Il n’existait ainsi (...)
Marjân Riâhi
Traduit par :
Juste au milieu de l’Afrique, là où les girafes avaient déjà mangé les feuilles de tous les grands arbres, il y avait une girafe dont la peau était toute blanche. Elle avait été blanche dès sa naissance et avait grandi comme ça.
Ni ses parents, ni le moineau qui s’asseyait sur son oreille, ni le ver qui la voyait comme une montagne mobile, ni les rhinocéros qui dispersaient les mouches, ni le crocodile qui aimait vraiment la chasser au moment où elle buvait de l’eau, personne ne s’était jamais étonné (...)
Les Qâdjârs ont régné en Iran de 1779 à 1925. Au cours de cette période, des évènements importants ont eu lieu en Iran dont les effets persistent encore. Les interventions de la Russie et de l’Angleterre pour mettre l’Iran sous tutelle se sont intensifiées au XIXe et au début du XXe siècle. L’Iran a perdu près d’un tiers de ses territoires dans les guerres avec la Russie. A la suite de la Révolution Bolchevique, l’Angleterre a tenté d’avoir une main mise totale sur l’Iran en signant un accord avec le (...)
La politique russe en Iran au XIXe siècle se distingue par un certain nombre de caractéristiques importantes qui permettent de considérer cette période comme une étape indépendante du développement des relations russo-iraniennes. A la base de cette nouvelle approche politique de la Russie se trouve la signature du traité de paix de 1828 de Torkamânchây, qui ouvrit la voie à une coexistence très longue entre les deux pays.
Entamées dès le XVIe siècle, les relations mutuelles entre la Russie et l’Iran, (...)
La rencontre Orient-Occident a toujours suscité la curiosité internationale. C’est en effet découvrir le monde inconnu et « mystérieux » de l’Orient qui a poussé les Occidentaux vers les terres lointaines tout au long de l’histoire. Quant aux Orientaux, s’ils s’intéressèrent à l’Occident, ce fut pour sa technologie et son potentiel militaire. Au cours de ces contacts, des liens forts furent parfois tissés entre des nations, qui n’ont jamais été rompus bien que parfois affaiblis par des problèmes (...)
Pendant le règne des Qâdjârs (1794-1925) en Perse (Iran actuel), malgré les guerres et la suprématie de l’Empire Russe, les relations avec certains pays occidentaux ainsi que la volonté des dirigeants de l’époque portent ce pays vers une sorte de modernisation, non seulement au niveau technologique, mais aussi dans le domaine éducatif. De façon plus concrète, c’est sous le règne des rois qâdjârs que le système éducatif iranien subit des changements importants en s’inspirant des modèles occidentaux, (...)
Dispersée hors d’Iran à la suite de la prise de pouvoir par Rezâ Shâh Pahlavi en 1925, l’ancienne dynastie qâdjâre a formé depuis lors plusieurs groupes plus ou moins formels, parmi lesquels deux associations officiellement reconnues, The Qâdjâr family association (QFA), basée à Londres et The International Qajar Studies Association (IQSA) basée à Santa Barbara aux Etats-Unis. Les activités de ces deux associations sont conjointes. Alors que la première est exclusivement réservée aux membres de la famille (...)
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