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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Aujourd’hui, la littérature afghane se distingue non seulement par les multiples formes de la création littéraire, mais aussi par sa richesse et sa diversité. Si en Afghanistan les écrits autobiographiques constituent tout un champ depuis plus de trois décennies, c’est que le sentiment existentiel et identitaire prend de l’importance et devient l’essence même de l’écriture. La littérature afghane est née de la nécessité de partager la douleur dans toutes ses formes, et de remettre en question la condition (...)
Restons encore un moment au pays de Mehr. Examinons quelques mots dont l’origine diffère de celle proposée par nos dictionnaires (sans pour autant les contredire). Tous ne sont pas probants ; mais ils donnent néanmoins une ouverture supplémentaire à notre compréhension du monde. Et nous imposent un peu d’humilité.
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anecdote, du grec anekdota ; nokté en persan.
âtre, du grec ostrakon ; âtr, âtra en avestique, désignant le feu domestique et son foyer. Ce feu était le cinquième et dernier dans la (...)
Toûs est un petit village peu peuplé qui se situe à 35 kilomètres au nord-ouest de la métropole de Mashhad, deuxième grande ville d’Iran après Téhéran avec plus de trois millions d’habitants. Jusqu’en 2012, Toûs était un village du département de Mashhad, mais à partir du 14 février 2013, son statut a changé dans les divisions administratives, et il est devenu un faubourg dépendant du 12e arrondissement de la métropole de Mashhad.
Dans l’histoire préislamique de l’Iran, le nom de Toûs n’a été mentionné que (...)
Ce jour-là, comme le jour d’avant, comme le jour d’après et comme les autres jours, à l’heure de la sortie, il était encore au bureau. Entouré par des tas de documents, noyé sous une pile de papiers et enfoncé dans son fauteuil, devant le large écran de son ordinateur qui fonctionnait parfois comme un bouclier contre les regards gênants et jaloux de ses collègues, il rédigeait, comme d’habitude, un procès-verbal concernant la réunion quotidienne de la direction de l’entreprise se tenant à dix heures chaque (...)
Le Golestân (la Roseraie) et le Boustân (le Verger) de Saadi de Shirâz sont deux classiques de la littérature persane lus par des millions de personnes, de l’Inde jusqu’à l’Europe. Saadi était un derviche errant qui eut l’occasion de visiter les hauts lieux scientifiques et artistiques de l’Orient au Moyen-Age. Ces voyages constituèrent pour lui autant de sources d’inspiration pour la création de chefs-d’œuvre littéraires atemporels. L’influence de Saadi sur la littérature européenne est reconnue comme (...)
Depuis 2002, le 1er Ordibehesht (21 avril) est la « Journée de Saadi » en Iran. De nombreuses institutions et centres culturels et littéraires organisent des événements à l’occasion de cette journée.
À l’initiative du Centre d’Etudes sur Saadi, des cérémonies spéciales sont organisées, depuis 1999, au mausolée de Saadi à Shirâz ainsi que dans d’autres villes pour commémorer ce grand poète et écrivain du XIIIe siècle.
S’intéressant à l’œuvre mondiale de Saadi, Shahr-e Ketâb (Book City) collabore avec le Centre (...)
Mosleheddin Saadi (vers 1213-1292) est l’une des plus importantes figures littéraires persanes dont le Golestân (Le Jardin des Roses) et le Boustân (Le Verger), ses deux œuvres les plus connues, sont largement connus hors des frontières de l’Iran.
Le Golestân, achevé un an après la rédaction du Boustân, est un recueil de prose mêlée de poésie. Il comprend une préface (dibâtcheh), huit chapitres, et une brève conclusion. Ces huit chapitres, qui symbolisent les huit portes qui mènent au paradis, abordent des (...)
Saadi, qui compte parmi l’un des grands poètes populaires de la littérature persane, eut une certaine influence sur plusieurs poètes européens et plus particulièrement français dès le XVIIe siècle, jusqu’au milieu du XIXe siècle. Il est considéré comme le premier poète persan à acquérir une certaine popularité en Europe. En France, un bon nombre d’écrivains et de poètes lui réservent un accueil favorable ; chacun interprétant ses œuvres selon ses goûts et à sa propre manière dans les milieux littéraires (...)
On dit souvent à propos de la poésie de Saadi qu’elle est « simple et inimitable » (sahl-o momtane’). La vérité, c’est que parler de cet éminent poète persan du XIIIe siècle (VIIe siècle de l’Hégire) est une tâche non moins facile. Que dire ou écrire de nouveau concernant Sheikh Saadi, cet homme qui est mort presque centenaire, dans sa ville natale, cette merveilleuse Shirâz dont il est partout question dans ses œuvres, et ce, à l’issue d’une vie extrêmement aventureuse et tumultueuse, passée dans (...)
Le Boustân est la première œuvre majeure de Saadi écrite à une époque où, selon les mots du poète, le monde était « en désordre comme les cheveux d’un Ethiopien, avec les enfants d’Adam devenus assoiffés de sang comme des loups aux griffes acérées ». De ce recueil de poèmes, l’auteur y explique qu’il n’a pas voulu tirer de sa rédaction ni bénéfices matériels, ni la gloire de la cour, ni la bénédiction des cheikhs musulmans. Il y exprime sa compréhension du monde et partage ses observations sur la vie, en essayant (...)
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