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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Province la plus au sud de l’Iran, Hormozgân est située sur la côte du golfe Persique et de la mer d’Oman et occupe une superficie de 68 476 km². Elle est entourée par les provinces de Kermân au nord et au nord-est, de Fârs et de Boushehr au nord et au nord-ouest, et enfin par celle du Sistân et Baloutchistan à l’est. Au sud, une côte de 900 kilomètres borde la province. Outre son centre administratif, Bandar Abbâs, ses principales villes sont Abou Moussâ, Bandar-e Jâsk (le port de Jâsk), Bandar-e Lengueh (...)
Un séjour hivernal dans le Hormozgân assure au voyageur venant de Téhéran un dépaysement total, et pas uniquement en raison de la douceur de son climat. De tous temps lieu de passage de nombreux commerçants, navigateurs, conquérants, aventuriers et esclaves de toutes origines, cette région du golfe Persique affiche une grande diversité ethnique, encore remarquable de nos jours.
Cette diversité s’observe également dans les pratiques religieuses. Alors que les mosquées chiites du reste de l’Iran lancent (...)
AAu sud de l’Iran, la province de Hormozgân et ses îles du golfe Persique accueillent toute l’année un grand nombre de touristes, grâce à leurs nombreuses attractions naturelles et historiques. L’histoire de cette région et celle de la vie de son peuple du littoral du golfe Persique remontent à la période antique où elle s’est vue accorder une place importante durant le règne des Achéménides, la capitale de ces derniers étant assez proche de la région. Dès l’ère achéménide, puis durant le règne sassanide, (...)
Daprès les sources historiques, le golfe Persique est appelé ainsi depuis l’installation définitive des Perses dans la région au IIe millénaire av. J.-C. Depuis lors, c’est sous ce nom que l’étroite mer est connue. Le nom du port de Hormoz situé sur la côte du golfe Persique vient de son fondateur, le roi sassanide Hormoz, qui a également donné son nom au détroit qui sépare le golfe Persique de la mer d’Oman. Les noms Hormozd ou Ormozd signifient « Dieu unique » ou « Maître savant », et Hormozgân signifie (...)
Ormouz, 27 octobre 2003. Une bourgade assoupie dans son île du même nom, elle-même dans le Détroit d’Ormouz. Ormouz, trois fois. Face aux pétroliers, par centaines, en pointillé sur l’horizon.
Petite ville de pêcheurs, paisible, assommée par un soleil de plomb, dans l’heure de midi. Vide, ou presque. Il n’y a que deux fadas pour se balader sur le front de mer, en plein cagnard. Emelle, Géhel, débarqués par la navette du matin, se dirigeant vers la citadelle portugaise, à la pointe nord de l’île. Un peu (...)
Bastak est une ville historique du sud de l’Iran qui doit sa renommée à de nombreux caravansérails datant de l’époque achéménide. Située à 170 km à l’ouest de Bandar Abbâs, dans la province de Hormozgân, Bastak avoisine la province de Fârs au nord et Bandar Lengeh (le port Lengeh) au sud et de ce fait, jouit d’une situation géographique privilégiée.
La ville est également renommée pour ses confréries soufies, installées dans la région depuis au moins sept siècles. Cette ville rassemble des ethnies diverses, (...)
François Moureau, professeur de Littérature française du XVIIIe siècle à l’université Paris-Sorbonne de 1992 à 2012, y est depuis professeur émérite. Spécialiste de l’histoire du théâtre entre Classicisme et Lumières, il a travaillé et publié sur l’histoire de la presse, la communication manuscrite, la littérature des voyages. Il a été le directeur fondateur du Centre de recherche sur la Littérature des Voyages (CRLV, Sorbonne).
Le Professeur Moureau a voyagé au printemps 2014 en Iran. A cette occasion et à (...)
Reportage de
N° 105, août 2014Comme tous les ans, c’est le ministère de la Culture et de l’Orientation islamique qui est l’organisateur principal de l’Exposition internationale du saint Coran, qui s’est tenue du 23 juin au 13 juillet 2014 dans la capitale iranienne à l’occasion du mois de ramadan. Dans sa 22e édition, cette exposition fut l’hôte de personnalités, chercheurs, artistes et maisons d’édition de l’Iran et de quinze pays musulmans. Lors des cérémonies d’inauguration du 23 juin, le ministre de la Culture, M. Ali Jannati a (...)
Comme je l’ai annoncé dans mon article précédent, fondé sur un entretien avec la commissaire Catherine David, cette exposition est un événement. Un événement au plan culturel et historique, une leçon d’histoire, un éclairage porté sur une période assez généralement méconnue de la société et des arts iraniens. En témoigne la longueur de la file d’attente lors du vernissage au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, et cela jusque tard dans la soirée. En effet, il n’y a jamais eu, en France, d’exposition d’art (...)
"Le point de départ est simple :
la plupart des hommes ignorent leur ombre."1
Mélancolie de la mort
Scalési est-il né pour se mirer dans la mort qui le pressait déjà avant sa naissance de montrer la hideur de sa carcasse ? Comment Scalési ne peut-il vivre, ni mourir, puisqu’il dit être déjà mort, voué à la certitude de l’inanité de la vie ? Mourir un peu lui fait-il perdre son visage derrière la quête d’un non-visage qu’il dessine au gré d’un langage pathétique et émouvant surgi de sa conscience (...)
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