La Revue de Téhéran | Iran



  • Au pays des animaux muets

    Afsaneh Pourmazaheri, Farzâneh Pourmazâheri N° 11, octobre 2006

    Elle nous regarde fixement. Quelle importance… ? Nous passons notre chemin. Mais de nouveau, les mêmes beaux yeux nous suivent. Nous l’apercevons et nous détournons la tête. Ses perles noires ont l’air tristes. Quelques secondes passent. C’est vrai ! Nous sommes la cible de nombreux regards. Cette belle gazelle n’est pas seule au milieu de ses congénères, appartenant à diverses races animales. Le tigre sibérien, le paon indien, le rhinocéros d’Afrique, l’onagre de Perse, … tous sont ses compagnons mais (...)



  • Lettre au philosophe

    Esfandiar Esfandi N° 11, octobre 2006

    A toi l’Homme, le réflexif, à toi qui "sévis" depuis l’aube de la raison. A toi l’intense, à toi qui penses quand moi je vis. Dispensateur de sens. A toi sur tes hauteurs. Piédestal du verbe, de mots filés. Charrieur d’idéaux, d’illusions. Briseur de rêves. Miroir pour l’humain. "Force qui va", qui meurt à peine déployée. Habitant du cube. Victorieux Icare. Proue, coque de Drakkar en calle sèche. Océanique, puissant, pathétique, serein, colérique, illuminé… A l’aube de la raison tu as posé ta pierre d’angle. (...)



  • Les traductions françaises du Coran :
    de l’orientalisme à une lecture plus musulmane ?

    Amélie Neuve-Eglise N° 11, octobre 2006

    Livre fondateur de l’Islam, le Coran est, pour les musulmans, l’intermédiaire essentiel entre Dieu et l’homme puisqu’Il y révèle ses desseins, ses volontés, et ses promesses. Il fut progressivement révélé au prophète Mahomet par l’intermédiaire de l’ange Gabriel sur une période de plus de vingt ans. Sa lecture et sa méditation sont essentielles dans la vie du croyant en ce sens qu’elles doivent l’aider à connaître sa religion, à adorer son Dieu, ainsi qu’à être guidé dans sa vie spirituelle et sociale. Le (...)



  • Le Ramadan,
    Mois de la révélation du Coran

    Véronique Dousti N° 11, octobre 2006

    Le mot de "Ramadan" vient du nom du neuvième mois du calendrier islamique, et implique le respect d’un ensemble d’obligations religieuses visant à célébrer un événement central dans la vie du croyant musulman : la révélation du Coran. Ses dates varient chaque année et en 2006, il commencera vers le 24 septembre pour se terminer vers le 23 octobre. D’un point de vue linguistique, la racine ramida signifie en arabe "être brûlant" (concernant un astre, ou le soleil) ; et irtamada signifie l’action de se (...)



  • Shahriâr : dernier roi du royaume de la poésie persane classique

    Amir Borjkhânzâdeh N° 11, octobre 2006

    Le 27 shahrivar, journée nationale de la poésie et de la littérature persane, coïncide avec le jour anniversaire du décès de Chahriyâr.
    Le 27 shahrivar 1367(1988), Mohammad Hossein Behjat Tabrizi, connu sous le pseudonyme de Chahriyâr et considéré comme étant la dernière grande figure de la poésie persane classique, s’éteignait à l’âge de 83 ans.
    Chahriyâr naquit en 1906 à Tabriz. Après avoir terminé ses études secondaires au lycée Darolfonoun de Téhéran, il commence des études de médecine à l’Université de (...)



  • Khâghâni de Shervân

    Arefeh Hedjazi N° 11, octobre 2006

    Afzal-e-Din Badil Ebrahim ben Ali Khaghani Shervani est l’un des grands poètes persans du VIème siècle.
    Surnommé Lessan Ajam (Langue des Perses), il est célèbre pour la puissance de son verbe et son extrême créativité littéraire.
    Grâce à sa bonne connaissance des sciences de son époque et à son génie inégalé, il révolutionne l’ode classique en y introduisant de nouvelles images, métaphores et allégories qu’il trouve dans des définitions scientifiques jusqu’alors inusitées en poésie.
    Il est sans aucun doute (...)



  • Les "galops" des chevaux du Turkménistan

    Maryam Devolder N° 11, octobre 2006

    Les courses de chevaux de Gombad-é-kâvûs sont réputées auprès de tous les cavaliers et amoureux des chevaux et de l’équitation. On dit en effet que la race la plus pure et la plus belle se trouve dans cette région. Outre leur aspect traditionnel et culturel, les courses de chevaux de Gombad-é-kâvûs ont aussi une dimension sportive nationale. Tous les ans, au printemps, des cavaliers venus du Turkménistan et des quatre coins du pays se rassemblent pour participer à ces compétitions. La piste de (...)



  • Le guépard d’Iran

    Mortéza Johari N° 11, octobre 2006

    Le guépard appartient à la famille des félidés. Son nom scientifique est Acinonyx jubatus, mais il est également surnommé le "guépard d’Iran". Son nom anglais est Cheetah.
    Mince, il a les membres allongés, le poil long, la poitrine large, et le museau court. Son poil est rêche, de couleur jaunâtre au-dessus et blanc au-dessous, avec des taches noires et rondes. Il a des oreilles courtes et rondes. Sa tête est petite, et deux rayures noires relient le coin interne de ses yeux à sa bouche.
    Sa colonne (...)



  • La différence entre le tombeau de Cyrus le Grand et ceux des autres rois achéménides

    Arash Nour-Aghaï
    Traduit par

    Homa Farivar N° 11, octobre 2006

    Les tombeaux des rois achéménides Darius, Xerxès, Ardéchir… se trouvent dans des cryptes creusées à même la montagne. On trouve ce genre de sépultures également chez les Mèdes à différents endroits : au Pont Zahab de Kermanchah, à Fakhrik, Miandoab et Soleimanieh (Iraq).
    Le soleil se couchant derrière la montagne et le roi étant le symbole du soleil (en fait, il en est le frère), il doit donc reposer au cœur de la montagne. C’est pourquoi les tombeaux des rois achéménides se trouvaient dans la montagne, à (...)



  • Les temps ont changés

    Mahdi Shodjaï
    Traduit par

    Shekufeh Owlia N° 11, octobre 2006

    Comme il fait froid ce soir ! Ce vent glacial qui fouette mon visage ravive les souvenirs lointains des nuits passées à la campagne ; le ciel y était toujours parsemé d’étoiles et le sol couvert de neige. Mais l’été touche à peine à sa fin et l’hiver est encore bien, bien loin. Mais…nous ne sommes qu’à la mi-août ! Il faut attendre encore quelques mois avant que la saison des grands froids n’arrive.
    Je me demande comment cette bise s’empare de moi, de son pas aussi léger qu’une plume, mordant mon corps à (...)


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