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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Introduction
L’écrivain, critique et enseignant Mortezâ Barzegar est né en 1981 à Kâshân. Sa carrière littéraire a commencé quand il était très jeune, mais il n’a fait publier son premier livre qu’en 2017. Il s’agit d’un recueil de nouvelles intitulé Le cœur orange d’un ange (Qalb-e nâranji-e fereshteh), qui a été suivi par son deuxième livre Confession horrible d’une tortue morte (E’terâfât-e holnâk-e yek lâkposht-e mordeh). Il a remporté plusieurs prix littéraires dont ceux de Jalâl Âl-e-Ahmad, Sâdegh Hedâyat (...)
À la mémoire de mes parents : Hossein et Asefeh qui ont vécu pieusement.
Introduction
eut-on affirmer avec certitude que Saadi est le plus grand poète persan ? Les critiques nous objecteront que Ferdowsi, Hâfez et peut-être Mowlavi le sont aussi. Si les critères en poésie manquent bien sûr d’objectivité et de rationalité pour définir ce qu’est le génie, on peut néanmoins affirmer que Saadi occupe une place spécifique dans le cœur et l’esprit de bon nombre d’Iraniens. D’autres auteurs, comme Manouchehri, (...)
Rénover, transformer, adapter.
Un centre culturel représente un pays et son objectif est de faire connaître ou mieux connaître la culture dont il est porteur dans le pays d’accueil. Avec la Corée du Sud, le Centre culturel dont il est question ici est tout récent, ceci après un déménagement du Centre culturel initial fondé en 1980, avenue d’Iéna à Paris. Ce centre initial était peu adapté aux ambitions et activités représentatives de ce pays qui affiche une forte dynamique en matière de culture : le (...)
Boynes : village rural, 1350 habitants, département du Loiret, région Centre Val de Loire, anciennement une région appelée le Gâtinais, à la porte de la Beauce, faible relief, paysages verdoyants et agricoles : blé, maïs, tournesol, colza, sarrasin, avoine, lin, autres céréales, betteraves à sucre, forêts, boqueteaux, petits cours d’eau.
Le safran, une épice mythique, venue du fond des temps.
En France, quand nous parlons du safran, c’est en fait de l’Iran dont on parle, car l’Iran est depuis très (...)
1-Le royaume des Lullubis
Les Lullubis (ou Lulubis) sont des tribus nomades qui vécurent au IIIe millénaire av. J.-C. dans une région montagneuse du Zagros à l’ouest de l’Iran (province de Kermânshâh) et à l’est de l’Irak (région du Kurdistan). Les Lullubis furent antérieurs de plusieurs siècles à l’arrivée des Aryens sur le plateau iranien. L’histoire des Lullubis est faite à la fois de légendes et de réalités historiques.
IIIe millénaire av. J.-C. : La légende de « Lugalbanda et de l’oiseau Anzû »
Des (...)
Houchang Ebtehâdj, né en 1928 à Racht, est un poète iranien d’origine guilaki ayant écrit sous le pseudonyme de Sâyeh, littéralement « Ombre ». Ebtehadj a publié son premier recueil de poèmes intitulé Les premiers chants, alors qu’il était encore lycéen. Dans le climat politique des années 40, Sâyeh était un ardent défenseur de la poésie de l’engagement social. Les premiers recueils d’Ebtehâdj comprennent des poèmes amoureux de forme classique. Mais dans les recueils suivants, Sâyeh se tourne vers la poésie (...)
Reza Baraheni, né en 1935 à Tabriz, est un écrivain, poète, traducteur et critique littéraire iranien, d’origine azérie. Il a fait ses études à l’université d’Istanbul en littérature anglaise. Ensuite, il a commencé à enseigner à l’université de Téhéran. Il était l’un des membres de l’association des écrivains d’Iran. Il a été emprisonné et torturé à l’époque du Shah en raison de sa lutte contre la censure et la dictature. Il a publié plus de 50 livres en persan, anglais et turc. Baraheni est considéré comme l’un des (...)
Introduction
Si tu doutes de notre pouvoir, regarde nos bâtiments. »
Cette inscription figure sur le portail du palais Ak Saray construit à Shahrisabz, entre 1380 et 1396, puis en 1404, sous le règne de Tamerlan (1370-1405).
Shahrisabz (qui signifie « ville verte » en persan), anciennement appelée Kesh, est une ville de l’Ouzbékistan située au sud de la ville de Samarcande. Tamerlan naquit le 9 avril 1336 dans cette ville. Elle connut son apogée historique sous le règne de Tamerlan et des (...)
Les armes
La principale arme à distance de la période timouride est l’arc composite, un modèle aux courbes accentuées ou un modèle aux extrémités fortement incurvées - plus que ses prédécesseurs. Cette grande courbure est associée aux arcs plus petits, car elle permet une tension de l’arc comparativement plus importante. Les arbalètes étaient principalement utilisées lors des sièges, car elles sont équipées de bras longs.
Les épées représentées dans l’iconographie sont assez difficiles à identifier, mais (...)
Même peu détaillés, les éléments de la vie et des œuvres de Giyâth ad-Din Jamshid al-Kâshi sont mieux connus que ceux de beaucoup d’autres mathématiciens iraniens du XVIe siècle. Cela est notamment dû au fait qu’il datait la plupart de ses œuvres avec précision, mais aussi en raison de l’accessibilité d’une partie de sa correspondance avec son père, qui recèle des informations très riches.
Al-Kâshi naquit en 1380 à Kâshân, ville située dans un désert au pied des monts Zagros. C’est le fils d’un médecin nommé (...)