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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
En décembre 1854, Joseph-Arthur de Gobineau (1816-1882), alors premier secrétaire à la légation de Francfort, est nommé secrétaire d’une mission extraordinaire en Perse, conduite par le ministre Prosper Bourée et ordonnée par l’empereur Napoléon III. Le 4 février 1855, Gobineau embarque avec femme et enfant à Marseille. Cette première aventure orientale, qu’il relatera dans son ouvrage Trois ans en Asie, qui paraîtra en 1859, soit un an après son retour, vient de commencer.
Il est difficile de voir en ce (...)
Gholâm-Ali Homâyoun
Traduit par
Jean Chardin, fils d’un riche bijoutier parisien, est né le 16 novembre 1643 (1053 de l’Hégire) à Paris. En 1665, Chardin, qui a hérité de son père une passion pour le commerce, se rend en Orient pour y faire le commerce des pierres précieuses.
La même année, il part d’Istanbul, traverse l’Asie mineure d’ouest en est, et visite l’Arménie avant de se rendre à Tabriz, puis à Qazvin. Lorsqu’il arrive à Qom, il obtient l’autorisation de visiter le saint mausolée de Fâtemeh Ma’soumeh, sœur cadette de l’Imâm Rezâ. (...)
Durant plusieurs de ses voyages en Orient, notamment en Turquie et en Iran, Jean Chardin fut accompagné d’un artiste peintre, Guillaume-Joseph Grelot, qu’il chargeait de dessiner les lieux les plus marquants qu’ils découvraient. Peu d’informations nous sont parvenues sur la biographie de ce jeune artiste qui finira, selon certaines notices biographiques succinctes, par se brouiller avec Chardin. Ajoutés au fil des pages de son Journal, ses gravures renforcent l’attractivité de l’œuvre de Chardin (...)
Dans les échanges entre l’Orient et l’Occident à l’âge moderne, la balance a penché du côté de l’Occident. L’Occident a dominé l’Orient au cours de cette période, tant par les études que les orientalistes européens ont entreprises à propos des multiples aspects de la vie des orientaux que par les conquêtes coloniales. Au début du XIXe siècle, les connaissances des Iraniens sur les pays occidentaux étaient très limitées alors que les Européens avaient déjà entrepris de nombreux voyages en Orient, l’Angleterre (...)
Peintre et lithographe du XIXe siècle, Jules Laurens (1825-1901) rejoint son frère artiste dans le sud de la France dès son adolescence et s’inscrit à l’école des Beaux-arts de Montpellier. Il poursuit ensuite sa formation aux Beaux-arts de Paris, où il travaille notamment dans l’atelier de Paul Delaroche. Après avoir échoué au concours du Prix de Rome en 1845, il décide de quitter la France pour entreprendre un grand voyage en Orient à l’occasion d’une mission scientifique, accompagné par le géographe (...)
Zahrâ Mozaffari
Traduit et adapté par
Au cours des premières années du XIXe siècle, l’Europe était en pleine expansion politique et économique alors que l’Iran des Qâdjârs souffrait de nombreuses insuffisances dans le domaine de l’éducation et de ses infrastructures.
Sous le règne des Qâdjârs comme sous celui des Safavides, les relations politiques entre l’Iran et l’Europe se développèrent. A cette époque, contrairement à l’époque zend et afshâr, les Européens s’intéressèrent de façon croissante à l’Orient et notamment à l’Iran. Ainsi, bien que (...)
Jean-Baptiste Eugène Napoléon Flandin (plus communément appelé Eugène Flandin), né en 1809 à Naples et mort en 1876 à Paris, est un peintre orientaliste français. Il a laissé de ses voyages en Algérie, Perse, Irak, Arménie et Turquie, une œuvre iconographique descriptive réalisée à des fins scientifiques, pour laquelle il reçut la Légion d’honneur en 1842.
Attaché à l’ambassade de France en Perse en 1840-1841, il co-signe avec l’architecte Pascal Coste l’ouvrage Voyage en Perse, fruit des observations réalisées (...)
Robert Byron, Nicolas Bouvier. Le premier était anglais. Parti en 1932 à la découverte de l’architecture islamique en Asie Centrale et en Afghanistan, il traversa l’Iran d’est en ouest, puis d’ouest en est avant d’explorer le sud et de repartir vers le sous-continent indien. De se voyage, il tira Route d’Oxiane.
Le second est suisse. Nicolas Bouvier quitta Genève en 1953 à bord d’une Fiat Topolino en compagnie du peintre Thierry Vernet, son « jumeau psychologique » et « compagnon intemporel ». Après (...)
« Pharda toujours invoqué.
Pharda gonflé de promesses.
Pharda, la vie sera meilleure… »
L’usage du monde, N. Bouvier, 1963
Le 17 février 1998 marqua la disparition à l’âge de 67 ans, d’un insatiable voyageur par le corps et par l’esprit ; voyageur des grands chemins et des minuscules sentiers, droit dans ses « pompes » quand il s’est agi de marcher, calé dans le fauteuil de sa Fiat Topolino quand il a fallu (ce fut le plus souvent) rouler par monts et par vaux, des plaines de Laponie jusqu’au Japon, de (...)
« Et les grands déserts du monde, le Sahara, le Kalahari, le Gobi, ceux d’Arabie, de Perse et d’Australie, le grand désert américain enfin, offrent leurs vallées mortelles et leur solitude dangereuse à ceux qui savent que l’esprit languit dans la sécurité et vit de privations. Sur ces terres étranges la vie tire une soudaine noblesse du danger et du dénuement. »
Albert Camus
Le monothéisme est né dans le désert. De sa terre originelle, il puise un vocabulaire spécifique : révélations, conquêtes, visions (...)
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