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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Rahmân Ahmadi Maleki
Traduit par
La peinture sous verre est un travail qui consiste à représenter sur du verre à vitre des sujets picturaux aux couleurs éclatantes dans un champ bidimensionnel. Ce style fut très en vogue il y a quelques siècles, en Iran et dans de nombreux pays du monde, mais aujourd’hui, la peinture sous verre fait figure d’art marginal, oublié, en voie de disparition. Son histoire, en Iran, remonte probablement à l’époque de la dynastie safavide où les travaux de ce style représentaient, à l’instar d’autres (...)
La voiture roule à vive allure sur la route en terre battue. Effaçant de temps en temps la vapeur condensée sur le pare-brise, je m’efforce de fixer du regard la route et les alentours dans l’espoir de le trouver. On est parti de la ville de Rey, il y a une demi-heure. Il est censé apparaître quelque part près d’ici, vers le kilomètre quarante de la route Téhéran-Qom. Finalement, le chauffeur fait halte et descend de la voiture. Quelques minutes après, un homme s’approche de moi en montrant du doigt (...)
Ma première rencontre avec le Prince Soltân ’Alî Qâdjâr eut lieu dans sa maison de Neuilly-sur-Seine. Il m’avait alors raconté l’histoire des derniers rois Qâdjârs, telle qu’il l’avait vécue ou qu’il la tenait des membres de sa famille.
En découvrant ce lieu où le dernier d’entre eux, Ahmad Shâh, avait vécu ses dernières années, j’ai eu l’impression de faire un saut en arrière dans l’histoire de la Perse. Des photographies en noir et blanc de la famille royale qâdjâre et de nombreux tableaux ornaient les murs, (...)
Les charmes de la Perse enchantent la capitale française via le succès incontestable de l’exposition sur l’art de l’Iran Safavide au musée du Louvre. Depuis le 5 octobre 2007 et ce, jusqu’au 7 janvier, c’est sur ce thème que le musée attire les foules du monde. L’occasion de découvrir cet art métaphorique et les manuscrits qui recèlent toutes les clés pour comprendre la richesse de cette culture.
Un parfum d’Orient flotte au Louvre
Cette exposition a été lancée dans le cadre du département des Arts de (...)
(2ème partie)
N° 27, février 2008(…)
En l’occurrence, le cadeau se présentait à moi sous les traits d’un gigantesque père noël, sans sa défroque de lutin en rouge et blanc, et sans sa barbe de carnaval. Il enchaîna alors sur quelques phrases bien pesées, à la manière du pédagogue altruiste et consciencieux, ou du médecin de famille qui prépare délicatement sa terrible médication par injection. Il parla de tout et de rien. De tout, si l’on considère que pour l’enfant que j’étais à cette époque, l’univers se limitait à mes souvenirs de (...)
“Le Passé est un merveilleux éducateur” lettre collective en hommage à Henri Casadessus
Monsieur Yannick LEFRANC, didacticien et chercheur en FLE (Français Langue Etrangère) de l’université Marc Bloch à Strasbourg, a présenté les résultats de ses recherches et les informations les plus récentes dans le domaine de la didactique durant un séminaire de quatre jours organisé à l’université Tarbiat Modares. Il compte parmi les didacticiens actuels les plus actifs et met en place de nouvelles théories en (...)
Au printemps de l’année 1324, la revue Sokhan annonça, en publiant la nouvelle Le Pèlerinage, la naissance d’un nouvel écrivain ; un écrivain qui commença sa carrière sous l’influence de Hedâyat mais qui tenta très tôt de trouver son indépendance artistique et écrivit quelques unes des histoires les plus significatives de la tradition iranienne.
Al-e Ahmad fut cet écrivain engagé, intellectuel conscient à la plume toujours au service du peuple. Il eut une vie assez courte, riche et tourmentée… Repères (...)
Ce qui fait la nouveauté de Céline est que dans son œuvre, les phénomènes ne sont pas limités et témoignent d’une même volonté plus ou moins consciente de réduire au profit des autres dimensions du langage la part faite au sens. Les moyens que Céline utilise pour réaliser ce "débordement" se situent dans le prolongement de la langue orale-populaire dans laquelle il écrit. C’est là un aspect moins voyant mais non moins important de ce choix fondamental. Cette distance prise par rapport au sens est (...)
Que nous le voulions ou non, nos actes sont influencés par nos pensées (et/ou notre esprit).
Dans la continuité de l’article du mois de décembre qui concernait deux histoires de perroquets tirées du Masnavî de Djalâl-o-Dîn Mohammad Mawlawî de Balkh, nous nous proposons ici de comparer les histoires qui figurent au début du livre 1er et dont les personnages principaux sont des rois.
Le Masnavî est composé de six livres et un total de vingt-cinq mille vers, qui ont été dictés par Mowlânâ et notés par (...)
Monireh Borhani
Traduit par
Amîr Mahmoud Ibn Amîr Yamîneddîne Toqrâ’î Faryoumadî Khorâssânî, alias Ibn Yamîne, fut un homme de lettres érudit, un grand poète et un mystique, né en 685 de l’Hégire (XIIIe siècle) à Faryoumad dans la région du Khorâssân. Il passa son enfance dans son village natal Faryoumad, près de Beyhaq (actuellement Sabzévâr) où il commença ses premières études. Son père, Amîr Yamîneddîne, était un homme cultivé qui, sous l’empereur ilkhanide Sultân Mohammad Khodâbandeh (Oljeitu), avait acheté des propriétés dans le village. Il (...)
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