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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Takht-e Soleymân est un trésor de réalisations architecturales exceptionnelles de grande valeur universelle du point de vue artistique, religieux, mythologique et historique, sans oublier l’importance du cadre naturel dans lequel il se situe.
Takht-e Soleymân est d’ailleurs l’unique survivant des trois principaux temples du feu zoroastriens de la période préislamique. Appelé Azargoshnasb, ce temple de feu fut construit sur ordre de l’empereur sassanide Khosrow Ier Anoushirvan (531-578 apr. J.-C.) (...)
« Pour écrire Al-Qadir, j’ai lu dix mille livres du début jusqu’à la fin et je me suis constamment référé à cent mille livres. »
Allâmeh Amini
L’Ayatollah Abdel Hossein Amini, connu sous le nom d’Allâmeh Amini, est l’auteur de l’ouvrage Al-Qadir. Juriste, conteur de traditions, narrateur éloquent, et historien, il est l’un des grands savants chiites du XIVe siècle de l’hégire.
Né à Tabriz, il y termine ses études initiales, pour ensuite se rendre à Nadjaf où il devient un éminent commentateur du Coran. C’est (...)
Les notes éparses rédigées par le voyageur et écrivain français Jean Chardin (1643-1713), dans ses Voyages en Perse et autres lieux de l’Orient sur la faible importance du facteur maritime dans la puissance safavide de la deuxième moitié du XVIIe siècle, laissent parfois transparaître une pointe de condescendance de la part d’un marchand issu d’une nation maritime récemment parvenue, à force de constance et souvent de violence, à un niveau honorable. Le rude effort opéré par Richelieu puis Colbert afin (...)
Mahmoud Hosseinizâd, traducteur, poète, dramaturge, nouvelliste et critique iranien, est né le 8 avril 1946 à Firouzkouh au nord de Téhéran. Au terme de ses études supérieures en Allemagne, en sciences politiques et sociologie, Hosseinizâd rentre en Iran dans les années 70. Depuis, il enseigne l’allemand et traduit en persan des œuvres de la littérature contemporaine allemande. Il a à son actif des articles critiques dans différents domaines : littérature, théâtre, cinéma etc. Il a reçu la Médaille (...)
L’autoportrait est l’une des formes les plus proches de l’autobiographie. Ce genre d’écriture de soi est un jeu de miroitement à travers lequel l’auteur se déshabille de sa peau pour laisser apparaître une vérité de son être. L’autoportrait pictural est cette tentative de se décrire et s’écrire dans l’objectif de rendre signifiant l’instance du « moi ». Sans doute est-ce ce miroitement « symbolique » qui fait de l’écriture rahimienne la toile privilégiée de l’autoportrait. Il cherche à travers son écriture le (...)
D’après une croyance populaire chez certains religieux traditionnels, le pèlerin arrivé à La Mecque pour la première fois verra son premier vœu exaucé dès qu’il pose les yeux sur la Kaaba, la Maison de Dieu.
Mais il semblerait que les anciens qui ont transmis cette croyance ignoraient un fait étrange à propos de la Kaaba : celui qui se trouve pour la première fois dans l’enceinte de la Masjid al-Haram, la Mosquée sacrée, et dont le regard converge irrésistiblement vers le cube noir de la Kaaba au centre (...)
Depuis le début de l’islamisation de la Perse à partir du VIIe siècle jusqu’à l’époque contemporaine, la participation des Iraniens à la cérémonie annuelle du Hajj a toujours subi l’influence des événements politiques, des rapports de force, des alliances ou des conflits de toutes sortes.
Dès le Moyen Âge, les pèlerins venus de différents pays se réunissaient traditionnellement dans les capitales de la Syrie, de l’Égypte et de l’Irak pour aller à pied, à cheval ou en caravanes de chameaux vers La Mecque au (...)
Mohammad Sedghi Âlânogh
Traduit et adapté par
ignifiant littéralement "désir", le "hadj" (pèlerinage à La Mecque) désigne le désir des musulmans pour la visite de la Demeure de Dieu en vue d’accomplir les cérémonies du pèlerinage de La Mecque. C’est la raison pour laquelle les traditions appellent les pèlerins de La Mecque, "des invités de Dieu". D’ailleurs, la pensée mystique considère ce pèlerinage comme un effort pour se rapprocher du Bien-Aimé et Le rencontrer. La visite de la Maison de Dieu est un prétexte pour rencontrer le Seigneur de cette (...)
Recteur de Saint-Joseph, Beyrouth
N° 165, août 2019Nous publions ici l’introduction écrite par le Pr Salim Daccache, recteur de l’Université Saint-Joseph depuis 2012, de l’ouvrage Les religions au service de l’homme (Dar Albouraq), rassemblant des textes choisis de l’Imam Moussa Sadr écrits avant sa disparition en Libye en 1978. Outre leur intérêt intrinsèque pour acquérir une meilleure connaissance de sa pensée et des questions liées à la nature de l’islam et des monothéismes, ces textes se révèlent être d’une grande actualité pour poursuivre une (...)
Faire que l’art et la vie aillent de pair
La fondation Maeght est une fondation pour l’art vivant, elle a ouvert ses portes en 1964, à Saint-Paul-de-Vence, un village provençal perché, entre Cannes et Nice, sur la Côte d’Azur, à deux pas de la mer Méditerranée. Cette fondation n’est pas une galerie, car elle n’a pas avant tout de vocation commerciale, tout comme elle n’est pas un musée, dont elle se distingue, car elle ne collectionne pas seulement des œuvres qu’elle classerait, restaurerait et (...)
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