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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Lorsque l’on entend le nom de Marco Polo, on fait automatiquement le rapprochement avec la Route de la Soie, mais quand on entend le nom de Paul Wilhelm Ferdinand von Richthofen, géographe allemand, cela est sans doute moins parlant ou moins poétique. Cependant, c’est bien à ce dernier que l’on doit l’invention du terme de la route de la Soie vers 1870. Sans forcément le vouloir, ce terme était amené à désigner en réalité non pas une route mais un ensemble de chemins qu’empruntaient les commerçants, les (...)
"Lumière sur lumière. Dieu guide vers sa lumière qui Il veut".
Sourate "Al-Nour" ("La lumière"), verset 35.
"Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes,
Jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que cela est la Vérité.
Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ?"
Sourate "Fussilat" (" Les versets détaillés"), verset 53.
Il y a une centaine d’années, dans un petit village du centre de l’Iran, un soir, un jeune paysan pauvre et analphabète ne rentre pas chez lui. Il ne (...)
Traduit par
Shahrzâd Mâkoui
Une, deux, trois, quatre marches jusqu’au toit. J’ouvre la porte du toit de ma maison. Je suis maintenant sur le plus haut toit du quartier puisque notre maison est la plus haute de tous les environs. Nous habitons le dernier étage d’un immeuble qui en possède dix-huit. Amir et moi venons juste de nous l’offrir à force d’économies. Et donc, ce toit du dix-huitième étage est à nous. A Amir et moi. Personne d’autre n’en veut. Personne n’a le temps d’y monter, de s’y promener. Chacun peut voir de son étage (...)
Bleuet
Nom scientifique : Centaurea cyanus
Nom persan : Gol-e Gandom
e bleuet est une plante annuelle qui pousse en automne de préférence dans les terres sableuses, calcaires et argileuses, en automne et rarement au printemps. Ses feuilles vertes ou blanches sont grandes et ovoïdes, fines, pointues et couvertes de poils. La tige mince et duvetée mesure de 25 à 80 cm. Les fleurs sont de couleur violette, bleue et blanche et situées à l’extrémité de la plante. La saison de floraison est en été (...)
Les historiens qui ont effectué des recherches sur le tchowgân sont unanimes : ce sport est iranien. Ce plus ancien sport équestre, premier jeu de balle en équipe de l’histoire de l’humanité dont la création est estimée à une date entre le sixième et le premier siècle av. J.-C., était un entraînement pour les cavaliers des troupes d’élite de l’armée et les gardes du roi de Perse au cours de l’Antiquité. Il fut joué par les princes et les nobles de l’Iran, y compris les femmes, à l’époque sassanide. Les (...)
Dr. Manoucher Moshtagh Khorasani
Traduit par
1. Introduction
Cet article constitue un aperçu des techniques d’attaques avec le shamshir les plus importantes dans l’escrime persane. Le mot shamshir est un terme générique utilisé pour toutes sortes d’épées ou de sabres indépendamment de la courbature de la lame. Grâce à de nombreuses années de recherche, de nombreux manuscrits ont été examinés et les multiples techniques utilisées avec les armes les plus diverses ont été classifiées. Ces techniques sont divisées en techniques d’attaque, de défense, de (...)
Le zourkhâneh est un gymnase où se pratique des sports que l’on pourrait qualifier de "martiaux". A mi-chemin entre la salle d’armes et le terrain de lutte, il a longtemps été une institution à la lisière de la légalité. Pendant de longs siècles lieu de transmission et de diffusion des valeurs chevaleresques, mystiques et guerrières des Iraniens, ayant survécu à la modernité, il cherche aujourd’hui ses repères à travers un certain renouvellement de ses règles et de sa définition même.
Les sports du (...)
Chacun se glorifie de quelqu’un
Nous, nous nous glorifions d’Ali
Tes descendants sont tous lumières, sujets donc de fierté, mais toi, tu es cette lumière de soleil qui caresse dans le froid de l’hiver, et qui embrase en pleine canicule. Là où les aveugles ténèbres s’épaississent autour de tout et que la Terre se congèle, ton souvenir, comme un éclair éblouissant, surgit, traverse les siècles et se dilate dans le présent pour faire redresser et la terre et le temps, droits et hauts comme ton corps : celui (...)
Shivâ Vâhed & Atefeh Shiâsi
N° 49, décembre 2009Les zourkhâneh ont souvent été construits dans les ruelles des vieilles villes, avec un plafond en dôme et un plancher d’un niveau plus bas que celui de la rue. L’entrée est basse afin que les athlètes et spectateurs s’inclinent en franchissant la porte et marquent ainsi leur respect pour ce sport. Cette entrée s’ouvre sur un couloir étroit et bas de plafond. L’arène du zourkhâneh est un creux octogonal ou hexagonal de 4 ou 5 m de longueur, de 4 m de largeur et d’environ 1 m de hauteur qui se trouve au (...)
Intimement liée dès ses origines à la violence et à l’autodéfense humaine, la lutte a été reconnue comme le premier "sport" né au sein des communautés primitives. Les premiers éléments attestant l’existence de cette activité physique datent de l’époque mésopotamienne. On les retrouve notamment chez les Sumériens au 4e millénaire av. J.-C. Le temple de Guianadjeh à Bagdad, découvert en 1938 par M. Spears, archéologue de l’Université de Pennsylvanie, constitue le témoignage le plus ancien concernant la lutte (...)
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