La Revue de Téhéran | Iran



  • La notion de tolérance dans la chanson de geste

    Majid Yousefi Behzâdi N° 49, décembre 2009

    L’épanouissement de la littérature trouve notamment ses racines dans l’action héroïque des hommes, qui a en retour impliqué une certaine conception de la littérature comme leçon morale et sociale, véhiculant une vision de l’homme qui crée son univers et dans lequel il tente de donner naissance à la justice sociale. A ce sujet, la littérature médiévale présente une nouvelle inspiration au travers de laquelle les auteurs français ont élaboré un certain type de création littéraire. Ainsi, ce genre littéraire (...)



  • Dans la grotte d’Ali-Sadr

    Karim Modjtahedi N° 49, décembre 2009

    La grotte d’Ali Sadr qui est de nos jours un centre touristique très fréquenté en été par les Iraniens, n’était pas, il y a 40 ans, encore connu du grand public. Voilà un petit article qui témoigne de cette époque.
    Annoncée d’abord par les quotidiens, illustrée et commentée ensuite par les hebdomadaires, la découverte d’une grotte près de Hamadan – un grand lac souterrain comme disent les journaux – fait depuis quelques temps l’objet de conversations très animées à Téhéran.
    S’agit-il d’une vraie découverte (...)


  • Le luth fou (Épisode n° 20)
    Où la voûte céleste plie par la main du luthier

    Vincent Bensaali N° 49, décembre 2009

    Les jours passent. Les souks de Baghdâd offrent un spectacle continu. Lalla Gaïa, de plus en plus familière, y déambule dans ses nouveaux atours. Ainsi, elle passe plus inaperçue. Elle joue de son voile blanc léger, au gré des circonstances, le rabattant sur son visage lorsqu’elle pénètre un quartier inconnu, et dans les ruelles en général, le relevant lorsqu’elle se trouve dans une échoppe, s’adresse à une personne connue ou sirote un café non loin de chez Sayyida Roqayya. Les gens de cette partie de la (...)



  • Bouillon aux prunes*

    Ali Ashraf Darvishiân
    Traduit par Atiyeh Aarabi et Fâegheh Najafi

    N° 49, décembre 2009

    Juste au moment où on mettait un pied dehors, maman, qui faisait la vaisselle dans la cour, a crié :
    "N’achetez pas n’importe quoi, hein ! Vous aurez mal au ventre. Achetez des dattes ou quelque chose qui vous nourrisse."
    Fatigués et somnolents, on s’est mis en route. Le soleil montait déjà jusqu’aux toits et brillait en haut des platanes. Les moineaux faisaient du tapage. Du dessus des toits lointains, les moustiquaires brillaient sous la lumière du soleil. Ca faisait mal aux yeux. On bâillait (...)



  • Avicenne, le grand nom du savoir persan, sa vie et ses œuvres

    Afsaneh Pourmazaheri N° 48, novembre 2009

    « Mon père vient de Bactres. Sous le roi Nouh Ibn-e Mansour, fils de Mansour le samanide, il alla s’installer à Boukhara, ville renommée de l’époque. Il était juge et commença à exercer dans un petit village nommé Khormeytân. Il tomba amoureux de Setâreh, une fille du village voisin, Afshenah, et l’épousa aussitôt. Ce fut au cours d’une nuit de l’été 980 que je vins au monde. » Ces paroles sont d’Abou Ali al-Hossein ibn Abdallâh ibn Sinâ, connu sous le nom d’Avicenne, grand philosophe, médecin et érudit de la (...)



  • Avicenne et les mots

    Arefeh Hedjazi N° 48, novembre 2009

    Philosophique, médicale, mathématique et savante, la diversité et l’importance de l’œuvre d’Avicenne a souvent conduit à oublier la dimension littéraire et linguistique de son langage. En tant que savant, la langue et la littérature n’étaient pas les premières préoccupations d’Avicenne. Cependant, il ne fut pas uniquement un grand écrivain dans le sens le plus général du terme, mais aussi, pourrait-on le dire, un linguiste et grammairien de talent, et un poète à ses heures perdues.
    L’évènement qui déclencha (...)



  • Le Canon d’Avicenne, un monument du savoir

    Tâbân Elahi N° 48, novembre 2009

    C’est au fil des années qu’Avicenne rédigea son œuvre la plus célèbre et sans doute la plus importante, le monumental Canon de la médecine (Kitâb al-Qânoun fi al-Tibb) : débuté alors que le jeune savant vivait à Gorgân, il fut achevé lors de son séjour à Hamedân. Colossale encyclopédie, le Canon réunit l’ensemble du savoir médical et pharmaceutique de son temps et des époques antérieures (notamment les acquis d’Hippocrate, de Galien, d’Aristote et de Rhazès) complété par les observations et les commentaires (...)



  • Influence d’Avicenne en Occident

    Djamileh Zia N° 48, novembre 2009

    Avicenne, auteur d’une œuvre immense, fut connu en Occident essentiellement par ses écrits en médecine et en philosophie, domaines auxquels il apporta une contribution originale. Nous exposerons brièvement dans cet article le contexte qui favorisa la connaissance des œuvres d’Avicenne et leur influence sur les penseurs occidentaux au Moyen Age. L’effort de traduction entrepris dans les régions administrées par les musulmans à partir du VIIIe siècle et reconquises par les chrétiens trois siècles plus (...)



  • Entretien avec Nadjafqoli Habibi, correcteur des œuvres philosophiques d’Avicenne*

    Traduit par

    Babak Ershadi N° 48, novembre 2009

    Sharh-e Talwihât (Le commentaire des Allusions) de Ibn Kamouneh, édité et corrigé par M. Nadjafqoli Habibi, vient d’être publié récemment en trois volumes par l’édition Mirâs-e Maktûb. Les trois volumes de cet ouvrage sont consacrés respectivement à la logique, aux sciences naturelles et à la théologie. Talwihât (Les Allusions) est l’un des livres les plus célèbres de Sohrawardi dont le chapitre réservé à la théologie avait été déjà publié dans les Œuvres philosophiques et mystiques de Sohrawardi sous la (...)



  • La théosophie orientale (al-hikmat al-mashriqiyya) d’Avicenne :
    De la métaphysique à la mystique

    Amélie Neuve-Eglise N° 48, novembre 2009

    "Qui choisit la science mystique pour elle-même a professé le dualisme. Mais celui qui a trouvé la science mystique comme s’il ne l’avait pas trouvée, trouvant au contraire l’objet de la connaissance, celui-ci s’est enfoncé dans l’abîme de l’arrivée."
    Avicenne, Livre des directives et des remarques [1]
    Avicenne le philosophe et auteur de grands traités philosophiques spéculatifs comme la Métaphysique du Shifâ est bien connu en Occident depuis le XIIIe siècle. Cela dit, un autre aspect de sa pensée est (...)


0 | ... | 1730 | 1740 | 1750 | 1760 | 1770 | 1780 | 1790 | 1800 | 1810 | ... | 2740


Retour haut de page Mensuel culturel iranien en langue française | mail@teheran.ir | ISSN 2008-1944 | Mentions légales| Webmestre@teheran.ir | Plan du site