|
| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
|
CULTURE
|
Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Des dynasties ayant régné sur l’Iran, celle des Timourides est à citer à un titre particulier : ces descendants de Tamerlan furent tous de grands mécènes et de remarquables esthètes. Durant plus d’un siècle (depuis les dernières années du XIVe siècle jusqu’au début du XVIe siècle) l’encouragement des rois timourides et leurs goûts artistiques et littéraires permirent à la littérature persane de s’exporter à grande échelle dans les pays limitrophes. Ce fut le début d’un mouvement de migration de la littérature (...)
Le développement des études sur la Perse moderne en France, notamment dans le domaine des sciences sociales durant la deuxième moitié du XXe siècle, relève largement du progrès des relations politiques entre les deux pays, des changements radicaux effectués dans le système universitaire français, et de l’organisation de missions académiques en Iran.
A la différence de l’Angleterre, de la Russie et des Etats-Unis, la France n’a jamais exercé une influence politique prolongée en Iran. Cette différence est (...)
Il semble que de plus en plus de gens dans le monde souhaitent apprendre le persan. Les raisons de cet intérêt croissant sont, entre autres, la présence de la diaspora iranienne dans presque tous les pays du monde depuis quelques décennies, et l’intérêt que l’Iran suscite de nos jours. De son côté, l’Iran a fait beaucoup d’efforts depuis une vingtaine d’années pour que les non persanophones puissent apprennent le persan plus facilement.
Le Conseil de l’expansion de la langue et de la littérature (...)
Ces dernières années, l’art contemporain iranien s’invite régulièrement aux grands événements artistiques et culturels français. Le public parisien se souvient des deux expositions de photographies organisées il y a tout juste un an au Musée du Quai Branly et à la Monnaie de Paris, dans le cadre de la seconde Biennale des images du monde, connue sous le nom de Photoquai, sous la direction artistique d’Anâhitâ Ghabâiân Etehâdieh, fondatrice de la Galerie Silk Road de Téhéran. A cette occasion, le bord de (...)
La Perse, carrefour d’anciennes civilisations, a toujours été un li eu de prédilection pour les fouilles archéologiques. Avec le décodage de l’écriture cunéiforme à Neynavâ, les excavations de Suse et de Persépolis prirent une nouvelle dimension. Des spécialistes trouvèrent alors le moment opportun pour se lancer, en terre iranienne, à la recherche des vestiges de l’ancienne Perse. Deux anglais, Laftles et Williams, se rendirent alors en Iran dans l’espoir de mettre à jour l’emplacement exact du célèbre (...)
Dans le monde actuel, la culture suscite un vif intérêt, tant en raison de sa capacité à améliorer la qualité de la vie que de son aptitude à participer au développement local. Les premiers travaux sur l’économie et la ville créative ont été conduits à partir des années 1960. Ce sont deux chercheurs de l’Université de Princeton, William Baumol et William Bowen, qui ont initié une véritable approche économique de la culture en publiant, en 1966, des travaux mettant en avant la « maladie des coûts » (cost (...)
Depuis plusieurs années, la sélection du festival de Cannes fait la part belle aux films iraniens, ce qui témoigne de la vitalité et de la diversité des productions cinématographiques venues d’Iran. Ce phénomène a débuté dans les années 80 avec des noms qui font désormais autorité dans le métier, Abbâs Kiârostami, Mohsen Makhmalbâf, Alirezâ Davoudnejâd, Niki Karimi. Mais le cinéma iranien ne cesse d’évoluer, sous l’impulsion notamment de metteurs en scène dont les films ont très récemment marqué son retour en (...)
V. La situation du graphisme au début de la Révolution en 1979
Au début des années 1970, il y eut en Iran une confusion dans le domaine artistique sous la forme d’une imitation de l’art occidental et une vulgarisation générale de l’art. Cette confusion permit le développement d’une tendance intellectuelle différente de l’art officiel. La Révolution en 1979 créa une occasion d’interroger les arts intellectuels. Les artistes s’étonnèrent : quelques-uns partirent à l’étranger, d’autres arrêtèrent leur (...)
Montréal est une grande ville tranquille située au sud est du Canada, au bord du Saint Laurent, un immense fleuve qui prend sa source dans les grands lacs entre l’Ontario et le nord des Etats-Unis et se perd dans l’océan Atlantique nord. Montréal est également la principale ville du Québec dont la langue officielle est le français, mais un français différent de celui qui se parle aujourd’hui en France, tellement différent que sa compréhension est quelquefois difficile, surtout lorsqu’il est celui d’un (...)
L’enfance, les premières études, les débuts de sa carrière
Né en 1900 à Tabriz, Allâmeh Seyyed Mohammad Hossein Tabâtabâ’i est l’un des plus remarquables penseurs contemporains du chiisme duodécimain. Il est notamment connu pour ses travaux sur l’herméneutique sacrée ou l’interprétation du Coran, l’histoire de l’islam, la philosophie, la pensée politique et même les mathématiques. Orphelin à dix ans, il fit ses premières études sous la tutelle de son oncle paternel dans sa ville natale. Il écrit à propos de (...)
0 | ... | 1500 | 1510 | 1520 | 1530 | 1540 | 1550 | 1560 | 1570 | 1580 | ... | 2740