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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Le cinéma est un art, le septième. Né à l’époque industrielle et dans des sociétés industrialisées, cet art a été aussi dès le départ une industrie. Le cinéma est donc à la fois un art et un commerce. La preuve en est que les seuls cinémas du monde qui soient économiquement indépendants sont les industries de Hollywood et de Bollywood. La plupart des autres pays du monde ont attribué et attribuent encore des subventions plus ou moins importantes à leur art cinématographique. C’est le cas de presque tous les (...)
Zeinab Golestâni
Traduit par
"La première chose est de considérer que la critique de film ne diffère pas d’autres critiques." (John I. Simon)
Introduction
La critique structurale qui considère le monde comme la mise en action des formes auxquelles notre conscience donne vie , s’occupe des structures déterminées et systématiques. Dans son analyse des séries James Bond de Fleming, Umberto Eco parle des structures universelles qui marquent ces romans et évoquent des actes et oppositions précises. L’étude de ces types de romans qui (...)
Réalisé par
N° 136, mars 2017Née en 1953 à Téhéran, Fereshteh Tâerpour est une productrice de films iraniens. Elle écrit aussi des livres pour enfants dont l’un, Les Aventures de Ahmad et Sârâ (Majarâ-ye Ahmad va Sârâ) a été traduit en japonais. Diplômée de littérature anglaise, elle commence d’abord à écrire dans la Revue de la Femme d’Aujourd’hui (Majaleh-ye Zan-e Rouz). De 1982 à 1991, elle a dirigé la section "écriture et rédaction" du centre Kânoun, l’Institut pour le développement intellectuel des enfants et des jeunes adultes en Iran, (...)
L’Iran découvre le cinéma très peu de temps après son apparition, avec des films importés et d’actualités. Le premier long métrage iranien est Abi va Rabi (Abi et Rabi) (1930), réalisé par Avanes Ohâniân. Avec l’apparition des films sonores en persan, le cinéma devient très populaire, notamment avec Dokhtar-e Lor (La Fille Lor), réalisé en 1933. Dans un premier temps, le cinéma iranien est à la fois sous l’influence du cinéma indien et de la censure. Les films étrangers au contenu politique, par exemple (...)
Le cinéma de guerre iranien désigne les films et documentaires traitant de la guerre dite "imposée" (jang-e tahmili) par l’Irak à l’Iran et ayant duré de septembre 1980 à août 1988. La production des films de ce genre commença peu après le début de la guerre, et gagna rapidement une certaine popularité parmi les Iraniens. La plupart des films produits au début de la guerre avaient pour objectif de contribuer à l’effort de guerre en mobilisant les esprits. Dès lors, les thèmes étaient dans leur majorité (...)
Ebrâhim Hâtamikiâ, réalisateur, cinéaste, éditeur et acteur iranien, est né en 1963 à Téhéran. Issu d’une famille religieuse, il n’a pu se consacrer à sa passion, à savoir le cinéma, marqué durant les dernières années du régime pahlavi par une forte corruption, notamment des mœurs. C’est donc après la Révolution iranienne qu’il commence à travailler dans le domaine du cinéma, en particulier dans le domaine de la scénarisation. Il étudie alors la scénarisation à la faculté du cinéma et du théâtre de l’Université des (...)
Le Client (2016), dernier long-métrage d’Asghar Farhadi, raconte l’histoire d’un jeune couple, Emâd, professeur, et sa femme, Ra’nâ, qui prépare une représentation d’une pièce d’Arthur Miller, Mort d’un commis voyageur. Mais survient un glissement de terrain qui endommage leur maison. Le jeune couple s’installe dans un nouvel appartement. La nouvelle maison était occupée auparavant par une femme de mœurs légères, Âhou. Cependant, tout va bien pour Emâd et Ra’nâ jusqu’à l’apparition d’un ancien « client », (...)
Réalisé par
N° 136, mars 2017Née le 3 avril 1954 à Téhéran, Rakhshân Bani-Etemâd est une réalisatrice, productrice et scénariste iranienne. Elle rejoint dans la légende du cinéma des cinéastes tels que Lina Wertmuller, Liliana Cavani, Margarethe Von Trotta ou Agnès Varda. Elle a brossé des portraits de femmes iraniennes courageuses tout en traitant les grands problèmes de société de son pays. Elle possède une licence en réalisation de films et est l’épouse du producteur Djahângir Kosari ainsi que la mère de l’actrice Bârân Kosari. Elle (...)
Marqué par une grande souplesse technique, le cinéma d’animation touche un large public de tous âges. Depuis son entrée dans le monde artistique, ce cinéma se veut un média planétaire mis au service de la transmission des images et des messages marqués par un certain humanisme. D’où la très bonne réception d’un bon nombre de ces œuvres dans le monde entier. Ce succès a ainsi converti ce genre cinématographique en un enjeu central et identitaire pour l’économie et la culture.
En s’inspirant à la fois des (...)
Pourquoi ce sont toujours les femmes qui attendent le retour de leurs hommes ?"
Cette question ordinaire et en même temps philosophique qui peut mettre en cause tout l’héritage socioculturel de l’identité féminine en Orient est un monologue énoncé en arabe par Rebecca, un des personnages du film Farewell Baghdad, dans une des séquences les plus dramatiques de ce film iranien, en langues anglaise et arabe. Dans ce film représentant le cinéma iranien aux Oscars 2011, l’actrice iranienne Pantéa Bahram (...)
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