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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Le train s’arrête. Le trajet à travers les champs verts de blé, les montagnes blanches de neige et les plaines rouges de tulipes n’était pas particulièrement fatiguant, mais j’étais impatient de découvrir la destination ; la belle Doroud, au pied d’Oshtorân-Kouh.
Le mot Do-roud signifie littéralement en persan “Deux rivières”. Cette ville de la province du Lorestân se situe en effet au confluent des deux rivières Mârbareh et Tireh qui se rejoignent pour créer la rivière César, l’une des sources principales (...)
La nuit du désert est d’une beauté écrasante, nuit à faire hurler les prophètes, nuit baignée de lumière. Nuit de terre obscure et de ciel clair, dur comme une vierge. Nuit où renaît sans cesse Mani, le prophète de lumière.
Depuis le coucher du soleil, effondrée, couverte de poussière, inconsciente des dangers rampants, scorpions, légion légendaire de la région, serpents venimeux à souhait ou longs et fins lézards aux couleurs minérales, elle regardait obstinément le ciel de nuit, voile incandescent qui (...)
Né en 1955 à Shiroud près de Tonekâbon, dans la province de Mâzandarân, Ali-Akbar Shiroudi compte parmi les figures brillantes de la Défense sacrée. Il fait ses études primaires à Tonekâbon, puis se rend à Téhéran où il trouve un travail et poursuit en même temps ses études secondaires. En 1972, après avoir terminé ses études, il passe le concours de recrutement de l’armée de l’air à Téhéran. Pour cela, il suit une formation initiale de pilote, puis se rend à Ispahan où il reçoit une formation spéciale sur les (...)
Aujourd’hui, près de 95 % des Iraniens appartiennent à la branche chiite de l’islam, la religion officielle de l’Etat, et environ 4,4% à ses branches sunnite et soufie. Le 0,6 % restant regroupe des minorités religieuses non islamiques tels que les mandéens, les yarsanis, les zoroastriens, les juifs et les chrétiens. Les trois dernières religions minoritaires sont officiellement reconnues et protégées, et détiennent même des sièges au parlement iranien. On le sait, le zoroastrisme fut un temps la (...)
Histoire
Notre connaissance de l’histoire élamite reste très largement fragmentaire, la reconstitution se basant principalement sur les sources de leurs voisins mésopotamiens.
L’histoire de l’Élam est traditionnellement L’histoire de l’Élam est traditionnellement divisée en quatre périodes, s’étendant sur plus de deux millénaires : A) Période proto-élamite (de 3200 à 2700 av. J.-C.) : à Suse, la période proto-élamite se termine par l’établissement de la dynastie d’Awan. B) Période paléo-élamite (de 2700 à (...)
Il est né dans une grotte, un 25 décembre, fut entouré par des bergers, accomplit des miracles, un sacrifice, s’envola vers les cieux.
Vous croyez connaître la réponse...
Non, vous avez faux ! Allons plus loin.
Son sacrifice sera celui d’un taureau blanc, son envol sera conduit par des chevaux ailés. Quant à son origine, elle est incalculable. Sa première mention remonte à 1340 avant notre ère, environ, gravée sous un nom différent. Elle officialisait un accord de paix entre deux royaumes, dans la (...)
L’ancienne religion des tribus iraniennes
L’ancienne séparation entre les tribus iraniennes et indiennes a probablement eu lieu au cours du deuxième millénaire av. J.-C. Jusqu’à cette époque, les croyances religieuses et la langue de ces deux groupes tribaux étaient similaires. Une certaine idée de l’ancienne religion des Iraniens peut être donnée par la religion védique indienne.
L’Avestâ comporte des indications sur le culte des esprits des ancêtres (fravashi, qui devient plus tard fravahr). Comme les (...)
La question de l’attente est aussi ancienne que l’homme lui-même. Des études étymologiques ont montré qu’en tant que signifiant, cette notion a des signifiés communs avec le terme "espoir". En outre, ce mot, quelle que soit la langue dans laquelle il est exprimé, recouvre deux sens distincts : l’immobilité d’un côté, et l’espérance, et donc un certain mouvement, de l’autre. Dans le domaine religieux, ce dernier sens suggère la venue d’un sauveur et d’une finalité paradisiaque pour l’homme. Dans cet article, (...)
Chaque année, 100 jours avant Norouz, le Nouvel An iranien, a lieu Djashn-e sadeh, la Fête du feu, tradition héritée de la religion zoroastrienne, antérieure à l’arrivée de l’islam en Iran (de djashn, qui signifie fête en persan et sad, le nombre 100, car cette fête est célébrée 100 jours et 100 nuits avant Norouz, dans les villes d’Iran où est encore présente cette communauté). Célébrant la lumière et le soleil, elle est la plus grande fête iranienne avec Norouz.
On vient y retrouver le feu offert par Dieu (...)
Ô Anâhid ! Toi que j’adore ! La déesse immaculée, la plus clémente, la plus puissante ! Fais de moi le plus grand des souverains du monde. Aide-moi à vaincre les tyrans, à dompter les démons, à triompher de l’armée d’Ahriman. Fais-moi devenir le grand roi de tous les hommes de la terre. Accorde-moi un royaume qu’après moi, tu n’accorderas plus jamais à nul autre. Certes, tu es la plus généreuse !
Je suis Houshang ! Le fils de Siyâmak, le fils de Keyomars ! Je suis le roi des peuples Aryens. Le grand roi des (...)
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