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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
La dynastie zand apparaît alors que l’Iran souffre de nombreux problèmes socio-économiques. Il faut donc dès le départ aux autorités zand une grande habileté pour prendre en main le pays. Karim Khân (1750-1779), le roi fondateur de la dynastie zand, et ses successeurs accordent de ce fait une grande importance aux relations avec d’autres pays, estimant que les relations diplomatiques favoriseraient le redressement économique du pays. La politique extérieure des Zands, souple, prend en compte la (...)
« A fin de forger son identité, son opulence, et sa raison, un peuple s’efforce pendant toute l’histoire de révéler sa gloire en architecture ; travail artistique lors duquel l’imaginaire outrepasse la matière, accueille et appelle ce que désire la volonté artistique résidant en la matière, pour la dépasser enfin. L’architecture s’avère, dans ce sens, un art qui n’apparaît ni chez tout peuple, ni nécessairement chez un peuple particulier pendant son histoire. Dans ce sens, l’architecture apparaît dans une (...)
Mohammad Karim Khân Zand prend le pouvoir en 1753. Refusant le titre de roi, il se nomme Vakil-ol-Roâyâ (Représentant du peuple). Les Zands sont l’une de ces rares dynasties iraniennes de souche persane qui ont réussi à unifier le pays, généralement gouverné par des dynasties d’origine turco-mongole. Le règne de Karim Khân est également cité par les historiens comme l’un des meilleurs de l’histoire iranienne, du fait de l’intérêt de ce roi – rare chez les rois iraniens – pour le bien-être du peuple, sa (...)
Histoire
Vers les années 1384-1387, Tamerlan, gouverneur de la Transoxiane, prend le contrôle du nord de l’Iran et de l’Arménie. Il réussit ensuite à conquérir Diyarbakir (Est de la Turquie actuelle) puis Bagdad. Pendant trois ans, les troupes de Tamerlan envahissent la totalité des provinces iraniennes, et il met fin au pouvoir des Jalayirides, derniers khâns de la dynastie des Ilkhanides en Iran.
Tamerlan (en persan, Teymour Lang) ou Teymour le boiteux, fonde la dynastie des Timourides qui existe (...)
Nous avions, dans un autre article, parlé de Ahou Kheradmand, qui faisait son entrée dans le monde de l’art plastique après de nombreuses années passées au cinéma. Le sort a fait qu’elle ne fut pas la dernière à s’initier au maniement des couleurs et des images. Saber Abar, jeune et provocateur acteur du cinéma contemporain fit récemment de même, bien que l’écart de technique, de vision, et de sérénité entre eux ne soit pas minime.
Abar construit cette exposition, intitulée « Je fais appel à l’aide du (...)
Là, dans un quartier islamo-chrétien, à côté d’une mosquée au minaret unique à quelques mètres d’une banque française et après la statue d’un leader arabe national-socialiste dont le nom est caché derrière les affiches autocollantes du mouvement Amal, se trouve une filiale de Mac Donald. Au deuxième étage de ce MacDo, les larges vitres offrent une vue imprenable sur la corniche et sur le bleu de la mer étendue jusqu’au fond des regards de ses pêcheurs amateurs. La ville est bâtie sur une minuscule péninsule (...)
En se basant sur l’approche psychanalytique de Jean Bellemin-Noël qui insiste sur une « psychanalyse du texte », nous analysons ici le conte de Jules Verne intitulé « Les aventures de la famille Raton ». Il est intéressant de préciser que Bellemin-Noël a lui-même analysé ce conte selon son approche textanalytique dans son œuvre majeure intitulée Vers l’inconscient du texte. Nous allons mettre en évidence, au fil de notre parcours, une « méthode de lecture » qui « est en marche vers les approches qui se (...)
32. L’enfant-vieillard
Dans son sommeil, cette nuit, Géhel tient un bébé dans ses bras. Il est dans un hôpital pour enfants, semble-t-il, avec des infirmières, d’autres bébés. L’endroit est blanc, aseptisé. Impersonnel. Le bébé est silencieux, il le fixe de ses grands yeux. Sur son corps de nourrisson, un visage mûr aux traits bien affirmés. Géhel est partagé, il serre le bébé tout contre lui ; en même temps il en est encombré, il aimerait bien s’en débarrasser. Il a des scrupules. Il se promène dans la (...)
La ville d’Hamedân est située à 5 heures de route au sud-ouest de Téhéran. Cette capitale régionale d’environ 500 000 habitants renferme des sites de fouilles archéologiques révélant avec parcimonie les vestiges de sa gloire passée. Dès le VIIe siècle av. J.-C., elle fut Ecbatane, capitale des Mèdes, premiers rois iraniens, puis capitale d’été des rois achéménides qui la préféraient à leurs cités de Persépolis, Pasargades et Suse, en raison de la fraîcheur que lui apportent la chaîne de montagnes du Zagros et le (...)
La ville de Sâmân se situe à 22 km au nord de Shahrekord, chef-lieu de la province de Tchahâr Mahâl et Bakhtiâri. Cette ville est divisée en deux districts : Central (markazi) et Zâyandeh Roud. Elle possède également un bon nombre de petits villages dont les plus réputés sont Yâsseh Tchâh, Savâd Jân, Houreh, Kâhkesh, et Tcham Tchang. Le nom de Sâmân provient de son histoire qui remonte à l’ère des Samanides (819-1005). Les données historiques attestent que la ville a été fondée à l’époque d’Esmâïl Ier (...)
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