|
| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
|
CULTURE
|
Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
La multitude de récits littéraires existants offre au dramaturge un vaste choix de sujets dont il pourra s’emparer en vue de leur réécriture à des fins théâtrales, l’objectif ultime étant la réalisation d’un spectacle.
On peut citer à ce propos le travail du dramaturge français Jean-Claude Carrière, qui a su exploiter les aspects dramatiques de l’ancienne littérature persane et écrire La conférence des oiseaux, pièce de théâtre inspirée du recueil de poèmes médiévaux Manteq-ol-Teyr d’Attâr.
Dans d’autres (...)
Les assauts aériens de l’Irak contre l’Iran ont été déclenchés le 22 septembre 1980, parallèlement aux attaques terrestres irakiennes. Durant ces attaques, de multiples objectifs sur le territoire iranien ont été bombardés en même temps par un nombre conséquent de Mig-13 irakiens : plusieurs bases militaires situées aux frontières de la province du Khouzestân, les aéroports de Hamadân et de Kermânshâh, et l’aéroport international de Mehrâbâd de Téhéran. A titre de représailles, les officiers supérieurs des (...)
7. La grande Babylone
Retour à Ispahan, sur le même banc. Face aux frères de Mehdi, à l’infini. Face à l’intolérable.
Huit ans, un million de morts. L’Ouest y trouva son compte, il vendit des canons, des deux côtés. De l’autre côté surtout, chez l’agresseur. Une petite « guéguerre » sympa, quoi ! Guerre nourricière. Guerre planifiée, programmée, chiffrée... comme d’habitude. Et impossible d’y échapper… « Si tu ne vas pas à Lagardère ! » … « Cocorico ! » L’affaire était juteuse, en échange de pétrole.
Jus noir, (...)
Commençons, en guise de prélude à l’histoire de la province de Fârs, par en mentionner brièvement l’étymologie. On retrouve des traces de son actuelle appellation dans des manuscrits grecs qui désignaient le territoire par le nom de « Persis », que les Européens appliquèrent à l’ensemble du sol iranien. Hérodote évoque le récit de l’arrivée des Aryens en Perse et leur répartition en douze tribus dont celle des « Pârs » qui s’installèrent au sud du pays (de là l’arabisation actuelle - Fârs - du nom de la (...)
A l’avènement de la république islamique de 1979, Shirâz souffre de la mauvaise réputation que lui a donné le festival de Shirâz, qui fut organisé pendant les dix-huit années qui précédèrent la Révolution islamique. L’ayatollah Khomeiny parlait du « soi-disant festival d’art de Shirâz et de ses programmes obscènes », une troupe y avait présenté un spectacle où les acteurs étaient dévêtus. L’ouverture solennelle en était faite chaque année par Farah Dibâ et l’avant-garde occidentale s’y produisait. En septembre (...)
La ville de Kâzeroun est le chef-lieu du département du même nom dans l’ouest de la province du Fârs. Kâzeroun se situe à une altitude de 860 mètres au-dessus du niveau de la mer, entre le littoral du golfe Persique au sud (à 164 km de Boushehr) et la chaîne des montagnes Zâgros au nord. Elle est la deuxième grande ville du Fârs après Shirâz. La ville compte près de 140 000 habitants, et la population du département s’élève à près de 300 000 âmes. La ville de Kâzeroun couvre un périmètre de 2 100 hectares (...)
La province de Fârs, située au sud-ouest de l’Iran, s’étend sur une superficie de 122 608 km2 et est à ce titre la cinquième province la plus vaste d’Iran. Les provinces limitrophes sont celles d’Ispahan au nord, de Hormozgân au sud et au sud-est, de Boushehr à l’ouest et au sud-ouest, de Kohkilouyeh au nord-ouest, de Kermân à l’est et de Yazd au nord-est. Les monts Zâgros, l’un situé au nord-ouest et l’autre au sud-est de la province, sont de hauts plateaux montagneux divisant la province en deux zones (...)
"Adieu, belle ville,
En me séparant de toi, me vient à l’esprit la chute d’Adam du Paradis."
Sir Thomas Herbert
Shirâz, ce paradis perdu datant d’avant la dynastie achéménide et dont Sir Thomas Herbert fait un tel éloge, fut construite, selon les mythes, par Tahmouress, deuxième roi de la dynastie Pishdâdiân. Selon Djamshid Soroush Soroushyân, son nom est composé des deux mots persans shahr (la ville) et râz (le secret). Il a ensuite changé au fil de l’évolution de la grammaire persane, de Shahr-e râz, (...)
Les premiers orientalistes ne connaissaient l’Orient que par le biais et à travers la visite de quelques villes, dont ils ne retenaient le plus souvent que des images poétiques, mythiques ou mystiques. Pour ce qui concerne la Perse, Shirâz faisait figure de proue, mais également Ispahan et la panoplie de ses merveilles.
Shirâz figurait alors dans le répertoire des villes préférées ou privilégiées des poètes, plus précisément de deux grands poètes persans, à savoir Saadi et Hâfez, connus par (...)
Abâdeh est un mot d’origine persane dérivé du pahlavi a-pat qui signifie « région verdoyante ». Certains estiment que l’expression ouvâdi tchi gravée sur l’épigraphe de Darius Ier, roi achéménide qui régna entre 521 et 482 av. J.-C., fait référence au nom d’Abâdeh.
La ville d’Abâdeh est située à l’extrême nord de la province de Fârs, à 275 km de Shirâz, chef-lieu de la province ; cette ville se trouve également au carrefour de trois grandes provinces du centre du pays : Yazd, Ispahan et Fârs. Les villes de Khorrambid (...)
0 | ... | 760 | 770 | 780 | 790 | 800 | 810 | 820 | 830 | 840 | ... | 2740