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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Dans ses poèmes lyriques intitulés Le Miroir persan, Henri de Régnier (1864-1936) décrit la Perse comme une contrée de révélation poétique où le spiritualisme et le sensualisme constituent la trame d’une conception idéale et où la finesse de l’esprit est liée à la méditation sur la nature. La création artistique naît de cette vision, à laquelle s’attachent les poètes symbolistes recherchant surtout la grandeur de l’art, dans l’optique subjective propre à toute âme exaltée. Dans cette lignée, le parcours (...)
Durant la dernière année de la guerre irano-irakienne (1988), le front est le théâtre de nombreux évènements majeurs dont l’opération, victorieuse pour l’Iran, de Valfadjr 10, le bombardement chimique de Halabja par Saddam Hussein, la nouvelle phase de la guerre des villes, l’acceptation par l’Iran de la Résolution 598 du Conseil de sécurité de l’ONU et enfin, l’invasion traîtresse de l’Iran par le groupuscule terroriste des Monâfeghins avec la collaboration de l’armée irakienne.
Le groupuscule des (...)
Traduits du persan par
N° 105, août 2014Né en 1954 à Ispahan, Shahâb Mogharabin est un poète iranien. Il a commencé à écrire des poèmes dans les années 1970, et a depuis publié sept recueils. Son recueil Kenâr-e jâddeh-ye banafsh koudaki-am ra didam (J’ai vu mon enfance au bord de la route violette) a remporté le prix de Poésie Kâr-Nâmeh.
Un grand nombre de ses poèmes ont été traduits en anglais, en kurde et en turc. Un nouveau séisme
Un nouveau séisme
a enseveli nos mots
qui, sous les décombres,
appellent
appellent
…
Nous exhumons et (...)
Qu’est-ce qu’une ethnie ?
Lidentification d’un groupe ethnique peut se fonder sur plusieurs facteurs de civilisation comme l’appartenance à une sphère géographique, les ascendances anthropologiques, la pratique d’une langue ou d’un dialecte, les éléments identitaires, soit historiques soit culturels, les croyances religieuses, les éléments mythologiques, les us et coutumes, les apparences physiques… Le fait qu’un groupe ethnique soit majoritaire ou minoritaire au sein d’une entité nationale ou étatique (...)
Entre les cols des montagnes verdoyantes d’Asâlem et le blanc sommet de l’Agh dâgh se trouve la vallée de Shâhroud, boisée et glaciale. Cette vallée, encerclée linguistiquement par l’azéri et le tâleshi, abrite le peuple et la culture de la langue tâti qui, selon les orientalistes, est l’héritière directe du mède.
Le tâti plonge aussi certaines racines dans la langue pahlavi. Il est parlé dans les villages de la région de Shâhroud (au sud de la ville de Khalkhâl), à Roudbâr, Hasnav (Tabriz), Ebrâhim Abâd, (...)
Le vaste territoire de l’Iran est tel un grand corps constitué de membres aux natures et tissus différents, chacun assurant à leur manière la survivance du corps principal. Les diverses ethnies formant ensemble le peuple iranien, quelles que soient leur langue et leur culture, sont ainsi les membres inséparables du corps nommé Iran.
L’un des membres de ce grand corps est l’ethnie arabe, qui représente environ 4 % de la population iranienne. La plupart de ses membres sont installés au sud du pays, (...)
Lorigine exacte des Kurdes pose question. Xénophon, historien grec de l’Antiquité, mentionne la présence de Kardukos combattant les Grecs dans la région de la Mer Noire, vers 400 avant J.-C. D’autres historiens pensent qu’ils descendent des Mèdes ou des Scythes à l’époque de l’empire perse de Cyrus et de Darius (entre 550 et 330 avant J.-C.) ou encore, qu’ils seraient descendants des Parthes apparus au IIIe siècle avant J.-C. au nord-est de l’Iran. Tous s’accordent cependant à dire que les Kurdes forment (...)
La tribu Bakhtiâri, forte de quelque 8000 personnes, habite dans la partie centrale de l’Iran. Bien que seul un tiers des Bakhtiâri soit toujours nomade et que les deux tiers se soient définitivement sédentarisés, s’occupant en particulier d’agriculture, c’est bien la culture et les traditions nomades qui représentent cette ethnie iranienne. Précisons cependant que le nomadisme est de plus en plus délaissé par les Bakhtiari qui lui préfèrent désormais la vie urbaine.
Les Bakhtiâri s’occupent (...)
Sur le plan religieux, quatre-vingt-dix-neuf pour cent de la population iranienne est musulmane mais quelques minorités - zoroastrienne, juive et chrétienne - coexistent avec l’islam. Les Arméniens d’Iran, dont le nombre est difficile à estimer, forment une grande partie de la minorité chrétienne qui compte également des Assyro-chaldéens (catholiques de rite oriental) et des Nestoriens, assimilés à l’Eglise orthodoxe russe. Sur le plan ethnique, les Arméniens sont des Indo-européens probablement (...)
histoire de la communauté des Géorgiens, présente aujourd’hui en Iran, remonte au XVIIème siècle, à l’époque des campagnes punitives de Shâh Abbâs Ier (1614-1616). Ces campagnes furent suivies du transfert de plusieurs centaines de Géorgiens en Iran. La Géorgie telle que nous la connaissons aujourd’hui a été un enjeu important pour l’Iran dès le XVIème siècle, ce qui explique le brassage et les transferts de population. Cependant, le Caucase fut un objet de rivalité depuis l’Antiquité entre les puissances (...)
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