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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Né le 11 février 1980 à Kermânshâh, à l’ouest de l’Iran, Kourosh Beigpour est graphiste, affichiste, designer, musicien, auteur et poète iranien. Il est considéré comme une figure importante de la nouvelle génération de graphistes iraniens. Dès son enfance, il montre un intérêt marqué pour l’art et se découvre une passion pour le graphisme. Il décide donc de poursuivre ses études supérieures dans ce domaine. Une fois diplômé en sciences humaines, Beigpour approfondit son expérience dans le domaine du graphisme. (...)
À Yousra
Quand je l’ai regardée, elle était en train de me sourire : grands yeux noirs au regard doux et tendre. Elle portait des habits d’hiver, un peu courts pour elle, laissant apparaître ses jolies mains mais frêles, et un collant qui découvrait ses belles jambes. Ses cheveux noirs et ondulés étaient partagés en deux par une raie, dont quelques mèches en désordre s’étaient placées, joliment sur ses sourcils. Elle me souriait de tout son joli être. « Tout commence par un sourire. », m’avait dit un jour (...)
Bâgher Khân
Bâgher Khân naquit en 1861 dans le quartier Khiyâbân de Tabriz. Son père, Hajj Rezâ, était maçon. Pendant sa jeunesse, Bâgher Khân fut maçon lui aussi pendant un certain temps, ce qui ne l’empêcha pas d’apprendre à lire et à écrire. Dans son quartier natal, il était connu pour son honnêteté et son courage, et était respecté par les habitants malgré ses origines modestes. À l’époque où Mozaffareddin Mirzâ était prince héritier et gouverneur de l’Azerbaïdjân, Bâgher entra pendant un temps au service de (...)
Né à Assadâbâd, à Hamedân, en 1838, Seyyed Djamâleddin Assadâbâdi est un philosophe et politicien musulman ayant promu le concept d’unité de la communauté musulmane internationale contre l’autorité britannique en particulier, et contre les intérêts mondiaux des pays impérialistes et colonialistes en général. Son appel à la solidarité musulmane a influencé le mouvement nationaliste d’Egypte, les réformes de Tanzimat en Turquie, aussi bien que les Révolutions Constitutionnelle et Islamique d’Iran.
La plupart des (...)
Le 23 juin 1908, le roi Mohammad Ali Qâdjâr ordonne à Vladimir Liakhov, le chef russe des brigades royalistes, de canonner l’édifice du Parlement iranien, symbole de la récente Révolution constitutionnelle. De nombreux députés et intellectuels sont arrêtés et exilés dans la foulée et un grand nombre de leaders constitutionnalistes exécutés. Le roi despote veut à tout prix mettre un terme aux aspirations démocratiques du peuple iranien. À l’occasion de la restauration de la monarchie absolue et pour célébrer (...)
Sattâr Khân est né en 1868 dans le village de Djânali dans la province d’Azerbaïdjân, dans une famille de marchands. De 1906 à 1911, durant la Révolution constitutionnelle, il devient l’un des chefs militaires de ce mouvement sous le titre populaire et officiel de Sardâr-e Melli (Le Général de la Nation).
Dirigeant d’abord les rebelles du quartier Amirkhiz de Tabriz en 1907, Sattâr Khân est rapidement devenu le leader le plus populaire de ces combattants, grâce à son héroïsme et son courage. Après le (...)
Chaque révolution a ses pères fondateurs et/ou spirituels. Lors de la Révolution française (1789), il s’agissait des Lumières, à savoir notamment Rousseau, Voltaire et Diderot, qui ont joué un rôle incontestable dans la pensée de cette révolution. Pour la révolution d’Octobre (1917), Lénine et Trotski ont joué un rôle similaire en Russie. Quant à la Révolution constitutionnaliste iranienne de 1906, plusieurs intellectuels iraniens y furent impliqués, dont Mirzâ-Fathali Akhoundzâdeh, Zeinolâbedin Marâghei et (...)
Introduction
u début du XXe siècle, l’Iran fait l’expérience d’une période de peur et d’espoir, une période qui introduit les Iraniens dans une nouvelle ère socio-politique. C’est durant cette période que l’on assiste à la naissance des vrais partis politiques en Iran et à la transformation de la monarchie absolue en monarchie constitutionnelle. Comme toute révolution, celle-ci se fait avec la participation de personnes très différentes mais relativement unies. La Révolution constitutionnelle est le (...)
La ville d’Ardestân se situe dans la province d’Ispahan, au centre de l’Iran. Elle se trouve plus précisément à 110 kilomètres de route au nord-est d’Ispahan et à 350 kilomètres au sud de Téhéran. Comme d’autres régions du nord et de l’est de la province d’Ispahan, Ardestân est marquée par un climat désertique aride.
La ville est vieille de deux mille ans. Des vestiges des périodes arsacide et sassanide sont nombreux dans la région, mais Ardestân est surtout connue aujourd’hui pour sa grande mosquée. (...)
Situation géographique
Le village de Darak forme l’une des communes du comté de Zar-Âbâd dans le département de Kenârak. Il se situe à 19 km de Djohlou, chef-lieu de Zar-Âbâd. Ce village est lié à l’est au village côtier de Djod, à l’ouest au village Poshti, au nord à la montagne, et au sud à la mer Makrân.
Abandonnant les habituels itinéraires touristiques, nous prenons une route inconnue pour nous aventurer dans le Sistân et Baloutchestân. La destination est l’un des villages du département de Zar-Âbâd et (...)
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