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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
Mohammad Naghizâdeh
Traduit par
L’eau dans l’architecture et l’urbanisme
Les méthodes d’approvisionnement en eau ainsi que celles de son stockage et de sa redistribution font l’objet depuis longtemps, surtout dans les régions arides ou de précipitations faibles et irrégulières du plateau iranien, de calculs mathématiques et d’innovations techniques remarquables. Il en va de même concernant les différents procédés visant à mesurer le débit d’eau. Les méthodes utilisées par Sheikh Bahâ’i pour assurer la distribution de l’eau de la rivière (...)
Dans son ouvrage, Montesquieu disserte beaucoup sur la monarchie absolue : 69 lettres, et plus précisément les lettres 23 à 92 : font écho au règne de Louis XIV. Nous allons voir quelle vision il avait du pouvoir. Bon roi, mauvais roi
La vision de la royauté dans les Lettres persanes est caractérisée par une bipolarité ambiante, bien que nuancée. Montesquieu ne donne pas vraiment d’exemples concrets de bon roi mais oppose plutôt le système qu’il souhaiterait à celui qui est en place actuellement. (...)
réalisé par
N° 100, mars 2014Né en 1952 à Ispahan, Mohammad Haghighat est un réalisateur, scénariste, et critique de cinéma vivant à Paris depuis février 1977. Plus connu sous son seul prénom de Mamad, il est célèbre auprès des spectateurs cinéphiles d’une salle du Quartier Latin et des lecteurs assidus de la revue mensuelle Mâhnâmeh-ye Sinamâ’i-ye Film (Revue Mensuelle du Film), où il publie souvent ses rapports annuels du Festival de Cannes, de Venise, et d’autres festivals internationaux. Il rédige aussi occasionnellement des (...)
Proches de l’artisanat mais cependant Art
Jewelry as Sculpture… tel est le titre d’une exposition présentée par la galerie Seyhoun de Téhéran durant la première partie du mois d’octobre 2013. Ce sont des bijoux d’artistes, ce qui est finalement relativement courant, notamment chez les sculpteurs ; cependant ce qui diffère ici est le fait qu’ils sont aussi des sculptures, ou que ces sculptures sont en même temps que telles, des bijoux, des sculptures portables dont l’essence est de rester une sculpture, (...)
Le désert, encore. Ondulant à l’horizon, indéfiniment. Des montagnes parfois, ponctuant l’ondulation, pour distraire un peu.
Et ces oasis fantastiques au milieu du désert ! Ispahan, Shiraz, Yazd, Kerman, Kashan... Ces cités antiques aux racines enfouies dans le temps. La nuit des temps. Mille fois mille et une nuits, et beaucoup plus encore. Des racines pivotantes, pour puiser l’Eau de Vie aux sources de la Terre. Et l’Energie. Et les répandre à la surface, recevoir l’énergie du Soleil... Alchimie, (...)
En plein milieu des défaites de l’armée irakienne, lors de l’opération Beit-ol-Moghaddas et dans un contexte d’affaiblissement grandissant du gouvernement irakien, Saddam souhaitait légitimer ses violations perpétrées à l’encontre de l’Iran en organisant un Sommet des Pays Non-alignés à Bagdad, et cela grâce aux appuis de la communauté internationale, en vue de démontrer que le monde entier soutenait l’Irak contre la République islamique d’Iran.
On voit alors l’apparition d’un mouvement de propagande (...)
Traduction :
N° 100, mars 2014Pourquoi n’es-tu pas connu ? Ton nom n’est pas éphémère : “la mer” l’ouvre ! La mer n’est pas petite ; elle est immense et profonde, pure et houleuse. Tous la connaissent, mais pourquoi toi, tu es si peu connu ? […] Ton nom nous rappelle la mer, Bahmanshir et le quartier Zolfaghâri d’Abâdân.
Qu’il est facile pour les baasistes de réaliser un pont, cette nuit, sur le Bahmanshir, par-dessus les beaux dattiers du quartier Zolfaghâri qu’ils ont rasés, et de se glisser secrètement à l’autre bout du fleuve pour (...)
Au début du XIIIe siècle, fédérant sous son autorité une multitude de tribus mongoles dispersées sur les territoires de la Haute Asie, Gengis Khân crée, en vingt années, l’empire nomade le plus vaste de tous les temps. S’étendant de la Chine du nord, jusqu’à la mer Caspienne et de la forêt sibérienne jusqu’à l’Inde, l’empire mongol succède aux redoutables empires nomades de l’Asie des steppes (Scythes, Sarmates, Parthes, Alains, Huns…) tous absorbés en leur temps par les civilisations des peuples sédentaires. (...)
La conquête mongole a débuté en Perse en 1219 et s’est prolongée jusqu’en 1221. Elle marqua le début de l’invasion des pays musulmans d’Eurasie. Après avoir battu les Kara-Khitans, l’empire Mongol de Gengis Khân voisinait alors avec les frontières iraniennes de l’Empire Khorezmien, gouverné par Shâh Alâeddin Mohammad. Celui-ci, ayant récemment pris sous son contrôle quelques nouvelles contrées musulmanes, était entré en conflit avec les califes de Bagdad. Il refusait de rendre les hommages dus aux leaders (...)
Si la guerre mongole est connue pour la terreur qu’elle sema et ses ravages, la pax mongolica qui s’instaura pour 150 ans, entre le XIIIème siècle et le XIVème siècle, permit de nombreux échanges et des contacts féconds entre la Chine et l’Iran, territoires tous deux sous le joug des Mongols. Aucune des routes de la soie ne fut dès lors contournée. Les routes de la soie sous les déferlantes mongoles de Gengis Khân
Les territoires de Perse ont été incorporés à l’Empire mongol à la suite des conquêtes (...)
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