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CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
La province du Sistân et Baloutchistân est située au sud-est de l’Iran, à la frontière de l’Afghanistan et du Pakistan. Elle compte environ 2,3 millions d’habitants et rassemble plusieurs villes importantes telles que Zâhedân, sa capitale, mais aussi Zâbol et Zahak au nord, ou encore Irânshahr, Sarâvân, Khâsh ou Tchâbahâr au sud. Avec une superficie de 181 785 km², elle est la plus vaste province d’Iran et se divise en deux parties : le Sistân au nord, et le Baloutchistân au sud. Elle se situe au voisinage (...)
L’actuelle province du Sistân et Baloutchistân réunit sur le plan administratif depuis quelques décennies deux régions très différentes du point de vue géographique, culturel et historique. Le Sistân est une plaine qui était fertile depuis des millénaires jusqu’à récemment. La construction de barrages sur la rivière Helmand (Hirmand en persan) en amont de son arrivée en Iran a provoqué l’assèchement de cette plaine et du plus grand lac d’eau douce d’Iran, le lac Hâmoun. Le Baloutchistân, région aride, (...)
Aujourd’hui, la province du Sistân et Balouchistân est réputée pour être l’un des plus importants lieux de transit de drogue au monde. Elle compte également, malgré les efforts de l’Etat pour remédier à cet état de fait, parmi les plus pauvres provinces iraniennes. Ces deux facteurs, conjugués à l’éloignement de la province du siège du pouvoir central, jouent un rôle considérable dans la diminution continuelle du flot de visiteurs iraniens ou étrangers. Cela dit, cette région qui fait office de parent pauvre, (...)
La province du Sistân et Baloutchistân, située au sud-est de l’Iran, a été le berceau des plus anciennes civilisations de la Perse antique. Le lac Hâmoun et la rivière Hirmand ont été les principaux facteurs de la formation des anciennes civilisations dont l’histoire de certaines remonte à cinq millénaires. L’actuel Sistân qui occupe la partie septentrionale de la province figure sous le nom de Zarang sur l’épigraphe du roi Darius, Sagestân ou Sakestân en vieux perse et Sajestân à l’avènement de l’islam. (...)
Le Baloutchistân, région du Moyen-Orient partagée entre Pakistan, Iran et Afghanistan, a développé une culture qui se différencie nettement de celles des autres parties de l’Iran. En témoigne l’historien français René Grousset qui situait le Baloutchistân entre « l’Asie occidentale classique et le vaste monde hindou », évoquant ainsi sa « double affinité » culturelle.
Dans le but de faire connaître cette riche culture à son public iranophone et francophone, l’IFRI (Institut français de recherche en Iran) (...)
« Le déficit hydrique me donne soif ! »
Propos d’un anonyme
Festival International de Géographie
Saint-Dié des Vosges
2/5/2003
Le 18 août 2009, sur la sixième chaîne iranienne, l’information le cède, le temps d’une pause touristique également informative, à l’apologie d’une région ensablée et buissonneuse. Le journaliste est au premier plan, armé d’un microphone, d’un gilet à poches et d’une chemise saharienne assortie. En bras de chemise, il serre son microphone contre ses lèvres. Faussement convaincu, il est (...)
Bientôt, capitalisme et mondialisation obligent, aucune région sur terre ne sera hors d’atteinte de la vague toujours grandissante des touristes. Les pôles nord et sud, le désert de Gobi, l’épaisse forêt amazonienne et cent autres coins autrefois « immaculés » du monde sont aujourd’hui devenus terre d’accueil pour des milliers de voyageurs. Même l’espace ne fait plus exception à la règle. Avec l’art et les moyens, on enverra bientôt léviter dans l’immensité galactique les centaines de touristes qui sont déjà (...)
Mohammad Rezâ Tâheri
Traduction et adaptation par
L’histoire du peuple baloutche, la date de son installation au croisement de l’Orient et de l’Inde demeurent relativement inconnues, de même que la raison qui poussa les Baloutches à élire ce triangle sec et rude. La patrie principale des Baloutches est le Baloutchistân, autrefois nommé le Makrân. C’est sous le règne de Nâder Shâh (1736-1747) que le mot Baloutchistân remplaça celui de Makrân. L’ethnie baloutche
Pour certains, les Baloutches appartiendraient à l’ethnie irano-aryenne, pour d’autres, ils (...)
Kambiz Gohari, jeune homme de 35 ans, curieux, intelligent et cultivé, a suivi des études d’architecture à Téhéran puis a été nommé professeur d’architecture et d’histoire de l’art à Zahedan, tout en travaillant dans sa propre agence d’architecture. Depuis novembre 2007, Kambiz prépare une thèse de doctorat d’architecture à Paris, tout en collaborant à l’une des plus grandes agences d’architecture française, Architecture Studio.
Présentés l’un à l’autre par une de ses collègues architecte, nous avions convenu (...)
Târikh-e Sistân ou Sistân Nâmeh est l’un des plus anciens ouvrages sur l’histoire du Sistân rédigé en persan par deux ou plusieurs auteurs. Outre sa valeur historique, c’est son écriture unique qui donne également une grande importance à cet ouvrage. Il fut publié pour la première fois sous le nom de Târikh-e Sistân dans le journal Irân (du numéro 474 au numéro 564, de 1881 à 1884). L’unique but de cette publication était alors de préserver cet ouvrage sur le point de disparaître. Cette version fut quelques (...)
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