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| CAHIER DU MOIS |
La province d’Ispahan, un foyer de la culture et de l’histoire de l’Iran (II)
La Grande mosquée d’Ispahan
Golpâyegân et son héritage architectural seldjoukide
Abyaneh,
un bijou rouge au cœur du désert
L’Écomusée du Dr Rahgoshay à Badroud :
Un outil pédagogique au service de la sauvegarde du patrimoine et de la promotion de l’identité nationale
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CULTURE
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Repères
Les populations roms en Iran
Littératurre
Esthétique de la poésie lyrique de Saadi
L’exposé sommaire que je présente ici est tiré d’une recherche actuellement en cours, autour de la notion exprimée par le vocable persan فطرت fetrat, de l’arabe (فطرة) fitra(t), que nous traduisons par « nature initiale », chez les penseurs musulmans, en particulier, iraniens.
Cette notion a fait, certes, l’objet de diverses observations et de courtes études, telles que l’article de MacDonald dans l’Encylopédie de l’Islam, l’analyse de Wensinck dans La pensée de Gazzâlî, ou celle de H. Corbin dans En Islam (...)
Histoire
L’ancienneté de l’Avestâ, la plus ancienne partie de la littérature sacrée des zoroastriens, est un sujet de controverse. Le prophète iranien Zoroastre serait né vers 660-583 av. J.-C. dans la province d’Azerbaïdjan en Iran. En tant que tels, les livres de l’Avestâ comptent parmi les livres les plus anciens du monde. La période de l’Iran antique finit avec la fin des Achéménides (environ 330 av. J.-C.). Durant la période achéménide, on utilisait deux styles d’inscription distincts pour deux (...)
Matisse, un peintre de l’abstraction ?
Matisse, pour qui aime la peinture-peinture, la vraie, celle qui chatoie, celle qui chante et ravit, est le maître de référence, celui qui fait le passage entre les mouvements modernes de la fin du XIXe siècle et ceux de la première moitié du XXe siècle. Matisse est le peintre par excellence, en dehors des dogmes, des écoles et de théories quelquefois branlantes qui ont fait long feu – mais certes pas toutes. Son œuvre prend pied dans l’impressionnisme et même (...)
Point d’interrogation
Un instant passe
S’efface
Ou s’endort
Est-il mort ?
Si petit est l’instant
Sur l’échiquier du temps
Où sont demain ? Hier ?
L’année dernière ?
Seraient-ils donc présents
Bons vivants
Naviguant dans l’espace
Chacun à sa place ?
Et ce temps déroutant
S’enfuyant
S’il effleure une étoile ?
Se dévoile ?
Va-t-il recommencer
Les mêmes instants passés
Présents
Futurs impénitents ?
Ou plutôt
Crescendo
Les fera-t-il fleurir
S’accroître et rejaillir ?
Un instant passe (...)
Pour les auteurs classiques français, l’identité culturelle et la richesse littéraire entraînent principalement une réflexion pertinente propre à tout regard : l’émergence de la mobilité dans la quête de la réserve nationale. La hiérarchie présentée par les poètes classiques, en particulier chez Nicolas Boileau (1636-1711), renvoie à la précision des termes dans lesquels la gloire humaine se manifeste comme un élan éblouissant : sauvegarder le patriotisme par une conviction collective. Dans cette (...)
La modernité est entrée en Iran avec les Qâdjârs, plus exactement avec cette forme de colonialisme insidieux qu’était l’intensification de l’ingérence des pays occidentaux dans les affaires iraniennes, ingérence facilitée par la sclérose de la société iranienne dans son ensemble et tout particulièrement de la sclérose de la classe dirigeante, et de l’affaiblissement du pouvoir iranien, provoqué par une royauté absolutiste aveugle et une vision sociale dans laquelle tous les citoyens n’étaient que les serfs (...)
"L’architecture, c’est les traces de pas du temps sur l’espace." Seyyed Hâdi Mirmirân, architecte iranien (1945 Qazvin-2006 Berlin)
A l’époque de la dynastie qâdjâre qui a duré de 1781 à 1925, l’Iran connut un fort développement des arts et entra dans une période de stabilité politique relative, en comparaison aux périodes précédentes, notamment sous le règne de Fath-’Ali Shâh (1772-1834) et de Nâssereddin Shâh (1831-1896). L’art qâdjâr se caractérisa par une forte teinte européenne accompagnée d’une présence (...)
Repères historiques
La dynastie qâdjâre, qui régna en Iran de 1794 à 1925, n’a pas eu les mêmes convictions ni la même façon de gouverner que les Safavides. Au moment de l’avènement des Qâdjârs, l’invasion des tribus afghanes avait réduit à néant l’empire safavide, et avec Nader Shâh, le pays était entré dans une période de chaos. A travers son histoire récente, pendant les transitions successives du pouvoir, le pays a toujours vécu des périodes de guerres entre tribus et a été témoin des luttes entre féodaux. (...)
Il est difficile de reconstituer la biographie et de faire la part de légende dans la vie de Kamâl-ol-Molk (env. 1848-1940). Il a initié en Iran à la fin du XIXe siècle un important courant de peinture dite « académique » (akâdemik) dans le pays, mais que nous avons choisi de dénommer principalement ‘peinture du réel’ pour rendre compte de la spécificité de ce courant pictural aux multiples visages, oscillant entre le pittoresque orientaliste, l’émotion picturale romantique et la concision du reportage (...)
Ulrich Marzolph*
Traduction :
Dans les zones culturelles islamiques, les discussions sur l’évolution historique de la littérature populaire sont dominées par un ouvrage historique particulier qui représente une source indispensable d’information sur l’époque médiévale. Ce catalogue de livres compilé par un libraire de Bagdad, Mohammad ibn Eshâgh ibn al-Nadim, durant la seconde moitié du Xe siècle, et connu par son titre générique d’Al-Fihrist, est universellement reconnu comme une œuvre d’une importance unique pour l’étude de la (...)
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